Suite à une grossière manœuvre dirigée conjointement par le polisario et l’Algérie en vue d’utiliser le logo de l’institution parlementaire européenne à des fins illicites de propagande, l’eurodéputé belge Frédérique Ries a saisi le Président du Parlement, Monsieur David Sassoli, sur cette tentative puérile.
La député européenne dénonce, sur son compte Twitter, l’usurpation du logo du Parlement Européen, insinuation par l’Union Européenne d’une reconnaissance de la pseudo RASD, et la publication par les propagandistes algéro-polisariens de l’annonce sur les réseaux sociaux faisant état d’un webinaire qui serait organisé, le 12 mai 2021, par un groupe informel de lobbying constitué d’une poignée de députés européens séduits par la thèse séparatiste et par ailleurs bien soignés par le régime d’Alger.
Or Madame Ries vient d’affirmer, haut et fort, que « l’intergroupe sahara occidental » entretient la confusion et défie les règles car cette entité n’a aucune assise juridique ou institutionnelle, ni de légitimité politique et n’est autre que de la pure propagande, car un intergroupe n’est pas un organe du Parlement Européen et ne peut s’exprimer en son nom.
Se référant à l’article 35 du règlement intérieur du Parlement Européen, elle relève que cet intergroupe est une initiative individuelle d’un eurodéputé et ne revêt aucun caractère officiel.
La même réglementation stipule que les intergroupes ne peuvent mener des actions pouvant prêter à confusion avec les activités officielles du Parlement Européen et de ses organes ou susceptibles d’affecter les relations avec les autres institutions de l’Union ou les relations avec les pays tiers et que donc il leur est strictement interdit d’utiliser le nom ou le logo du Parlement Européen, ou ceux des groupes politiques qui les composent, selon le même règlement.
Ce groupe d’usurpateurs avait d’ailleurs essuyé un sacré revers dès sa naissance après la démission de son Président Joachim Schuster, protestant contre la violation du cessez-le-feu par le polisario.
Il s’avère donc que toutes les activités de cet intergroupe ne sont qu’usurpation d’identité, utilisée aux fins de nuire aux intérêts du Maroc.
D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que le polisario et l’Algérie, passés maîtres dans l’usurpation des identités, comme c’est le cas dans « l’opération Benbatouche » en Espagne, instrumentalisent le Parlement de Bruxelles pour faire croire à un soutien européen à leur cause perdue.
Autre réaction à souligner, celle du Sénateur italien, Monsieur Andrea Causin, qui a souligné, le 11 mail 2021, la pertinence et la grande portée de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc et saluée par l’ensemble de la communauté internationale en tant que solution sérieuse et crédible pour le règlement définitif du différend régional autour du Sahara marocain.
Il a également affirmé que le modèle de développement des Provinces du Sud, lancé par le Roi Mohammed VI, et l’essor que connaît la région sur le plan des infrastructures et des prestations sociales de base, confortent la prééminence du plan d’autonomie, sous souveraineté marocaine.
Monsieur Causin, vice-Président du groupe politique « Européistes-Centre Démocratique » et membre de la Commission Permanente de Défense au Sénat italien, a indiqué que la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara est un choix clair et réaliste.
Après avoir rappelé la décision de nombreux pays, dont les Etats-Unis d’Amérique, de procéder à l’ouverture de Consulats Généraux à Laâyoune et à Dakhla, Monsieur Causin a formé le vœu de voir l’Italie emboîter le pas à ces pays et ouvrir un Consulat Général dans les Provinces du Sahara marocain.
Le Maroc attend patiemment la Déclaration officielle du Parlement Européen confirmant une fois pour toute la marocanité de ses Provinces sahariennes, Une Déclaration qui ne saurait tarder au vu des derniers développements de la situation sur ce dossier.