Finalement Brahim Ghali alias Mohamed Benbatouche devra répondre, le 1er juin 2021, devant la justice espagnole de plusieurs accusations, notamment de tortures, viols et meurtres dont il fait l’objet.
Cette annonce, faite par le Porte-Parole de,l’Audience Nationale, plus haute juridiction pénale espagnole, vient mettre fin à l’imbroglio qui a failli entamer sérieusement l’impartialité du Gouvernement et l’indépendance de la Justice d’Espagne.
Quant aux cinq autres membres du polisario, à savoir Bachir Sayed, Sidahmed El Bellal Hedda, Gali Sidi-Mohamed Adelyelil, Bachir Sayed, Mohamed El Khalil et Mohamed Salec Abdesamad, objets de plaintes déposées par leur victime, le Blogger Fadel Breika, ils ont ete convoqués le 07 mai 2021 devant l’Audience Nationale en tant qu’accusés, mais ne se sont pas présentés.
Ce qui a poussé la partie civile dans ce procès, l’Association Sahraouie pour la Défense des Droits de l’Homme (ASADEHD), à demander au juge d’adopter des mesures conservatoires à leur encontre et à celle de Ghali, à savoir pour ce dernier le retrait de son passeport et la mise sous surveillance policière de Brahim Ghali.
Quoi qu’il en soit, l’hospitalisation de Brahim Ghali n’est pas une simple omission, mais bien un acte prémédité, un choix volontaire et une décision de l’Espagne, dont le Maroc vient de prendre pleinement acte et en tirera toutes les conséquences. Telles sont les grandes lignes du communiqué publié par le Ministère marocain des Affaires Etrangères, le 08 mai 2021.
A rappeler que les autorités algériennes ont joué un rôle de premier plan dans la prise en charge médicale en Espagne de Brahim Benbatouche Ghali, qui souffrirait d’un cancer en phase terminale.
La prise en charge médicale, débloqué aux bons soins des responsables algériens, s’élève à plus 5000 Euros/jour sans compter les frais des déplacements dans un avion médicalisé qui pourrait coûter jusqu’à 40 mille euros pour chaque déplacement avec l’accompagnement d’une équipe médicale spécialisée pour les cas les plus urgents et graves.
Ces dépenses onéreuses ne manqueront pas de susciter une vive polémique en Algérie où les Algériens connaissent les pénuries de produits de première nécessité, alors que l’Algérie continue de s’enfoncer dans un marasme socio-économique sans nom.
Ces derniers jours, de nombreux malades algériens n’ont pu se rendre à l’étranger pour y recevoir des soins, car ces déplacements sont soumis à autorisation spéciale des autorités. Le ressortissant algérien Brahim Benbatouche Ghali en a été fort heureusement exempté !
Attendons de connaître la suite de ce feuilleton frisant le ridicule pour le Royaume d’Espagne !