Une page se tourne en Israël : Benyamin Netanhayou, a été renversé par la coalition hétéroclite unie contre lui. Le Parlement israélien a voté ce dimanche 13 juin le projet de la nouvelle coalition gouvernementale pour élire le chef du parti d’extrême-droite, Naftali Bennett, au poste de premier ministre, mettant un terme à douze ans de règne de «Bibi», qui a dit sa détermination à revenir au pouvoir.
Hétérogène, la coalition réunit deux partis de gauche, deux du centre, trois de droite et une formation arabe. Elle a obtenu la bénédiction des élus, et signé l’éviction Benyamin Netanyahou. Reconnaissant presque d’emblée sa défaite juste avant le vote de confiance, Benyamin Netanyahou, Premier ministre le plus pérenne de l’histoire d’Israël, a assuré devant le Parlement qu’il resterait en politique, à la tête de l’opposition, afin de «faire tomber» le nouveau gouvernement, et qu’il serait «de retour bientôt» au pouvoir.
Naftali Bennett, le chef du parti de l’extrême-droite Yamina, dirigera le gouvernement pendant les deux premières années avant de céder la place au centriste Yaïr Lapid pour une période équivalente, selon un accord de rotation.
Après les dernières législatives de mars, l’opposition s’est progressivement soudée contre Benyamin Netanyahou et – fait rarissime dans l’histoire israélienne – a rallié la formation arabe israélienne Raam, dirigée par l’islamiste Mansour Abbas.