L’armée du Soudan a dissout le régime civil, arrête les dirigeants politiques et déclare l’état d’urgence.
Le général Abdel Fattah Burhan, qui dirigeait un conseil conjoint avec les dirigeants civils, a mis en cause les luttes politiques intestines. Des manifestants sont descendus dans les rues de la capitale, Khartoum, et des coups de feu ont été signalés.
Le Premier ministre Abdallah Hamdok fait partie des personnes qui auraient été assignées à résidence par des soldats non identifiés.
L’armée et les forces paramilitaires sont déployées dans toute la ville, limitant les déplacements des civils, indique un témoin cité par l’agence de presse Reuters.
L’aéroport de Khartoum est désormais fermé et les vols internationaux sont suspendus.