Mohamed Bazoum, le candidat du parti au pouvoir au Niger, a été élu au second tour de l’élection présidentielle avec 55,75% des voix. Il a battu son adversaire l’ancien président, Mahamane Ousmane.
Le président élu sera confronté à de nombreux défis, de l’éducation à la sécurité et à la lutte contre la corruption. Le Niger a été durement touché par les crises sécuritaires au Sahel, en Libye et dans le bassin du lac Tchad.
Face aux critiques qui l’accusent d’avoir sacrifié l’éducation, la santé et la lutte contre la corruption au nom d’une relative sécurité, le président Mahamadou Issoufou et le PNDS ont donné la priorité à la construction de grands hôpitaux dans la capitale, à Maradi et bientôt à Tahoua, mais aussi la centrale hydroélectrique de Kandadji (130 MW) et un oléoduc (2000 km vers le Bénin) qui devraient permettre au pays d’augmenter sa production de 20000 à 500000 barils de pétrole brut par jour d’ici 2030.