Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Salem Ould Merzoug, a déclaré dans l’edition sénégalais le soleil que le dialogue aura lieu s’il y a une crise, et que la Mauritanie n’est pas en crise, ajoutant que l’opposition, en insistant sur le dialogue, cherche à dérailler le programme du président Ghazouani.
« Nous sommes en dialogue permanent avec l’opposition. Seulement, une précision de taille s’impose : on organise un dialogue si on est en crise. Or, en Mauritanie, nous ne sommes pas en crise. En insistant sur le dialogue, l’opposition cherche à amender le programme du Président sur la base duquel il a été élu et qu’il est en train de dérouler. Ces deux conditions ne sont pas réunies.
Donc on peut, à la limite, penser qu’il est possible de continuer à se concerter, à discuter avec le Président. Ce que nous faisons. » Déclare le ministre.
Toujours dans l’article le ministre de l’intérieur ajoute que « Cheikh El-Ghazouani est venu au pouvoir, il a apaisé la situation qui était très tendue et a instauré des concertations permanentes avec l’ensemble des leaders de l’opposition, voire même avec ceux qui n’ont pas de parti.
Nous pensons que pour que la démocratie marche il faut qu’il y ait une majorité qui gouverne et une opposition qui joue son rôle. Cependant, malgré ces différentes trajectoires, on a un dénominateur commun : la re cherche constante de l’intérêt général. Si on part de ce postulat, il n’y a aucune raison à ce qu’on ne puisse pas discuter.
Donc on peut dire que les rapports entre le pouvoir et l’opposition sont démocratiques, ce sont des rapports normaux, fondés sur des concertations permanentes. »