Depuis quelque temps, force est d’admettre que le régime algérien et leurs médias mènent une campagne calomnieuse pour cafarder les essais essais nucléaires et chimiques, été menés par la France dans le désert algérien de 1935 à 1978, soit 16 ans après son indépendance et ce, avec la plus grande bénédiction du défunt Président Boumédiène
Ce sont donc les responsables algériens qui ont travaillé sous les ordres de Boumédiène, et encore en vie, qui devraient d’abord être auditionnés par la justice et poursuivis, surtout que la France a agi en vertu d’Accords bilatéraux l’autorisant à transformer la partie Nord du Sahara algérien en second plus grand centre d’expérimentations chimiques dans le monde, après l’Union Soviétique de l’époque.
En effet, les Accords d’Evian de 1962, en vertu desquels la France a octroyé à l’Algérie son indépendance, contenaient en annexe une clause secrète, signée noir sur blanc entre les deux pays, mais jamais publiée. Cette clause concerne l’autorisation expresse accordée par les autorités algériennes à la France en vue de continuer à disposer d’un vaste site dans le désert algérien pour les besoins de ses essais d’armement militaire non conventionnel.
Des Accords qui seront reconduits sous le régime Boumédiène, le 27 mai 1967 puis en 1972 via l’Accord-Cadre sur « B2-Namous », nom de code du site d’essais nucléaires
Suite à cet Accord, les militaires français ont testé dans leur base algérienne ultra secrète une panoplie d’armements chimiques et biologiques, allant des grenades aux missiles, en passant par les mines, obus et toutes catégories de bombes à base de munitions chimiques.
Donc, contrairement à ce qu’a toujours affirmé Alger, pour faire croire que les bases militaires françaises en Algérie ont été définitivement fermées en 1968, les quatre centres militaires français d’essais nucléaires et spatiaux, à Reggane, In-Ekker, Colomb-Béchar et Hammaguir, n’ont fermé qu’en 1978.
D’ailleurs, pour assurer un blackout hermétique sur les activités réelles du site de « B2-Namous », c’est l’armée algérienne qui a été chargée par les Accords de 1967 d’assurer la garde extérieure de ce vaste espace, sous forme de polygone de plus 6000 km2. C’est donc l’armée algérienne qui a veillé, jusqu’en 1978, date d’expiration du troisième Accord bilatéral sur les essais nucléaires, à éloigner les regards indiscrets sur cette activité officiellement consentie à la France.
Boumédiène a vraisemblablement utilisé la carte du maintien des sites d’expérimentation nucléaire et chimique, dans le secret espoir que cette technologie puisse un jour être nationalisée par l’Algérie. En effet, pour signer le troisième Accord prolongeant la présence militaire française sur son territoire, l’Algérie avait exigé, en 1972, que ses ingénieurs soient formés et associés aux essais et expériences ayant cours à « B2-Namous ».
Ce que la France a accepté, le temps d’arracher la signature du nouvel Accord, mais tout en refusant plus tard aux Algériens l’accès aux informations sensibles qui leur auraient permis de se lancer dans la confection d’armes chimiques. Mieux, en 1978, la France a complètement détruit, et même décontaminé selon ses dires, toutes les installations du centre « B2-Namous », dont il ne reste plus la moindre trace.
Si des responsabilités doivent être pointées aujourd’hui, ce sont celles de l’armée algérienne et des hauts responsables qui ont servi sous Houari Boumédiène. On savait que l’Algérie a une très jeune histoire, mais on ignorait qu’elle n’a pas de mémoire.
Au peuple algérien d’exiger des réparations à leurs dirigeants d’avoir vendu leur territoire à leurs anciens colonisateurs pour pouvoir poursuivre leurs essais nucléaires. Un mensonge d’État où les responsabilités algériennes sont tues par le régime vert-kaki.
En conclusion, il est temps au régime algérien de faire son mea-culpa au peuple Algérien que d’accuser la France de tous les maux qui rongent l’Algérie. Les Archives Nationales françaises sont là et peuvent, si besoin est, en apporter la preuve formelle.
Le moment venu, le peuple Algérien saura toute la vérité et ira cracher sur les tombes de ces vendus et jugera ceux qui sont encore vivants mais également ceux qui perpétuent cette trahison.
Au fait, les 350 000 expulsés Marocains d’Algérie du 18 décembre 1975, jour de la Fête du Sacrifice (Aid Al Adha) par le régime de Boumediene dans des conditions ignobles attendent toujours le pardon officiel des autorités algériennes.
De qui se moquent-t-ils encore, ce monsieur Tebboune et sa soldatesque ? Au lieu de remuer les douleurs encore vives d’un passé très sombre, ilsferaient mieux de se taire.
Farid Mnebhi.