Le Conseil des ministres s’est réuni le vendredi 15 octobre 2021sous la présidence du Chef de l’Etat Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani.
Le Conseil a examiné et approuvé le projet de loi portant Loi de Finances pour l’année 2022.
Conformément aux dispositions de l’article 43 de la Loi Organique relative aux Lois de Finances (LOLF), le présent projet de loi de finances vient définir les prévisions et allocations budgétaires pour l’année 2022.
Il maintient comme objectif premier, l’accélération de la mise en œuvre des engagements du programme du Président d et accroît l’effort budgétaire important consenti à cet effet par la Loi de finances rectificative 2021, et ce en rehaussant le niveau des dépenses publiques de +11% par rapport à la Loi de finances rectificative 2021 et de 26% par rapport à la loi de finances initiale de 2021.
Les budgets des départements sociaux, en particulier ont augmenté de 13% par rapport à la loi de finances de l’année précédente, conformément aux objectifs de prospérité et d’équité sociale.
« Afin de mener à terme la mise en œuvre du Programme Prioritaire Elargi du Président (PROPEP), le projet de Loi de finances pour 2022 prévoit la reconduction du reliquat total pour le financement des activités non achevées du PROPEP », indique un communiqué publié à cette occasion
Et d’ajouter : « ainsi les dépenses du budget de l’Etat pour l’année 2022 s’élèvent à 88,5 milliards MRU, soit une augmentation de 8,5 Milliards MRU. Les dépenses d’investissements s’établissent à 35.32 Milliards MRU affichant ainsi une augmentation de 6.8 Milliards par rapport à la Loi de finances rectificative 2021 (soit une croissance de 24%) ».
Les recettes budgétaires pour l’année 2022 s’élèvent à 75 milliards MRU, soit une augmentation de 5 Milliards MRU par rapport à la loi de finances rectificative pour l’année 2021 (soit une croissance de 7%), malgré une baisse de 25% des dons et aides budgétaires.
Enfin, le déficit budgétaire est passé de 10 milliards MRU à 13,5 milliards MRU, soit 4,95% du PIB.