La Mauritanie a de fortes chances de devenir un futur Etat producteur de l’Uranium, renforçant du coup la gamme de ses exportations sur le marché international des matières premières.
C’’est ce que révèlent des récentes informations selon lesquelles, les ressources minérales du projet d’uranium Tiris ont augmenté de 10 %, par rapport aux prévisions initiales de l’étude de faisabilité réalisée en 2019.
« Avec les signaux favorables envoyés par le marché de l’uranium et le potentiel du projet Tiris, le pays pourrait bientôt rejoindre le Niger et la Namibie au rang des producteurs africains du combustible nucléaire », rapporte Agence Ecofin.
Les ressources minérales du projet Tiris atteignent désormais 56 millions de livres titrant 254 parties par million d’oxyde uranium (U3O8), ajoute le confrère, selon lequel, cette nouvelle estimation JORC représente une hausse de 10 % par rapport à celle qui a servi de base à l’étude de faisabilité de 2019.
La Mauritanie possède quatre-vingts présences d’uranium connues, et fait l’objet d’une exploration active de l’uranium par un certain nombre de sociétés privées.
Dix-sept de ces présences ont permis la publication d’estimations des ressources, et peuvent être considérées comme des gisements minéraux.
Après le fer, le cuivre et l’or, la découverte de l’uranium cette au Nord-Est du pays vient compléter la panoplie des richesses du sous-sol mauritanien, rapportait un média en 2017, selon, la découverte de cette précieuse matière première par la société australienne « Aura-Energy» près de la frontière avec l’Algérie « risque de susciter d’autres convoitises occidentales, en particulier la France dont la filiale Areva est en perte de vitesse ».