L’armée malienne a annoncé jeudi que près d’une soixantaine de terroristes avaient été tués lors d’opérations militaires menées cette semaine dans le centre et le nord-ouest du pays.
Dans la nuit de mardi à mercredi, l’aviation, lors d’une opération de poursuite de groupes terroristes, a mené des frappes dans la forêt de Souhé (centre), près de la frontière avec le Burkina Faso, a-t-elle précisé sur son site officiel. Ces frappes ont tué 27 terroristes et fait plusieurs blessés graves qui ont été transportés à Sankoro et Péguéré. Selon elle, “plusieurs chefs terroristes” sont morts à cette occasion.
Par ailleurs, l’armée dit avoir tué 31 terroristes dans une attaque mercredi dans la région de Guiré (nord-ouest), près de la frontière avec la Mauritanie. Elle a reconnu avoir perdu huit soldats et deux véhicules, recensant par ailleurs sept blessés dans ses rangs.
Les embuscades et les attaques à l’aide de mines artisanales sont récurrentes dans le centre du Mali et la zone dite des “trois frontières” entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Depuis 2012, le Mali est confronté à une profonde crise multiforme aux niveaux sécuritaire, politique et économique. Les insurrections indépendantistes, les incursions djihadistes et les violences intercommunautaires ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, malgré la présence des forces onusiennes (MINUSMA), françaises (Barkhane) et européennes (Takuba).
Xinhua