Il ne fait aucun doute que l’armée algérienne est le déclencheur de la hausse de la menace terroriste au Nord du Mali en favorisant l’installation durable de terroristes algériens tels Mokhtar Belmokhtar, Abdelhamid Abou Zaid, Yahia Abou Hammam et tant d’autres au passif en Algérie connu de tous.
Des rapports de nombreux Services de Renseignement ont pu établir avec certitude la complicité de l’armée algérienne avec ces groupes terroristes jihadistes dont l’activité est intense dans la région Sahélo-Saharienne, raison pour laquelle les Généraux algériens continuent, jusqu’à ce jour, à gérer et non pas à éradiquer les activités terroristes.
Ces mêmes rapports signalent que le régime algérien accueille sur le territoire algérien et protège le terroriste touareg Iyad Ag-Ghali, Chef de la branche sahélienne d’Al Qaida, principal ennemi de la France au Mali.
Or ce terroriste s’esquive aux commandos français lancés à ses trousses pour rejoindre la localité algérienne de Tin Zaoutine, à la frontière malienne, où réside sa famille. Ce chef terroriste a été récemment encore présenté par par le Président français comme l’ennemi numéro un de la France dans la région.
Cet Iyad Ag-Ghali est connu pour avoir une longue histoire de relations avec les services algériens. Alors qu’il dirigeait en 1990 une guérilla touarègue d’inspiration nationaliste, l’ex Département algérienne du Renseignement et de la Sécurité (DRS) parrainait à Tamanrasset sa réconciliation avec des représentants de Bamako.
Même après son basculement jihadiste de 2012, les responsables algériens sont convaincus qu’ils peuvent jouer Ansar Eddine contre AQMI, et limiter ainsi les effets de la déstabilisation du Nord-Mali sur leur propre territoire. Déjà, les divergences de vues sont criantes entre Alger et Paris, qui juge Iyad Ag-Ghali irrémédiablement engagé dans la subversion jihadiste.
A rappeler que les autorités algériennes ont accueilli à de nombreux reprises le terroriste Iyad Ag-Ghali pour des négociations sur les mouvements de rébellion touareg au Mali.
On signalera également que la mort d’Abdelmalek Droukdel, ex-chef d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), est entourée de plusieurs zones d’ombres.
Ce terroriste le plus recherché d’Afrique du Nord a pu traverser plus de deux mille kilomètres à l’intérieur du territoire algérien avant d’être mis hors d’état de nuire par la France au Mali ; une arrivée s’inscrivant dans la pure politique algérienne qui encourage le transfert de cadres terroristes algériens en dehors du territoire algérien vers le Mali.
De plus, la cette nébuleuse terroriste avec son Etat-Major algérien constitue un levier de première importance géostratégique pour les autorités algériennes ce qui induit, malgré les communications officielles d’Alger, que les autorités de ce pays sont totalement hostiles à toute forme d’engagement dans la lutte anti-terroriste au Sahel.
Raison pour laquelle les initiatives régionales de lutte contre le terrorisme soient altérées par les responsables algériens par crainte de voir ses partenaires opérer en toute quiétude et ce, au détriment de l’Algérie.
Quant au Comité d’Etat-Major Opérationnel Conjoint (CEMOC), créé en 2010 sous l’égide de l’Algérie, et sa base installée à Tamenrasset ils sont restés « dormants » et n’ont opéré aucune percée dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
A signaler que l’Algérie a parrainé, en juin 2015, les pourparlers de paix inter-maliens qui ont abouti à la signature d’un accord, baptisé « Accord d’Alger ». Or, la mise en œuvre de cet Accord n’est toujours pas possible, contribuant ainsi à la détérioration des conditions de sécurité et à la montée de la menace des groupes terroristes au Sahel.
Avec la fin de la mission annoncée de l’intervention militaire française sous le nom de code « Serval » au Nord du Mali, aujourd’hui, le pouvoir algérien réel, à savoir son armée, retrouve sur sa frontière Sud une épaisseur stratégique dont il était nostalgique depuis l’intervention de cette force militaire française en 1993.
A noter que les polisariens, supplétifs de l’armée algérienne, dans le l’activité terroriste dans la bande Sahélo-Saharienne a subi, le 15 juin 2021, un sérieux revers à Ménaka dans le Nord-Est du Mali, region malienne frontalière avec le Niger, avec la mort d’ Almahmoud Ag Baye, alias Ikarey, un lieutenant d’Abou Walid Al-Sahraoui, élément polisarien et leader de l’État Islamique au Grand Sahara (EIGS).
De plus, les armées françaises et nigériennes ont mené plusieurs opérations anti-terroristes dans cette région malienne frontalière avec le Niger. Une offensive qui a aussi abouti à l’arrestation de quatre autres cadres de l’EIGS à savoir Rhissa Al-Sahraoui, l’un des bras droits du leader de l’organisation État Islamique dans le Grand Sahara Abou Walid Al-Sahraoui, Djouleybib Al-Sahraoui, membres du polisario, Abou Darda,et enfin Moussa Ineylou.
Cuisant revers pour l’armée algérienne et ses larbins que sont les polisariens !