La région de Dakar, arrive en tête, avec 6 948 interruptions de grossesse, suivie de Thiès, qui compte 5 390 cas. Diourbel est classée troisième, avec 3 704 cas répertoriés. 2 673 cas ont été répertoriés à Kaolack, Sédhiou (888), Kédougou (632).
D’après les chiffres repris par Le Soleil, les avortements à risques représentent la cinquième cause de décès maternels et 50% des admissions en urgence dans les maternités de référence.
Avec l’infanticide, l’avortement clandestin constitue 19% des causes d’incarcération des femmes.
Il serait grand temps de régler ce problème qui repose à 99 % sur les femmes et surtout des jeunes filles qui voient leurs existences gâchées par des grossesses non désirées.
Une législation plus adaptée, un service d’aide sociale et un suivi psychologique deviennent une nécessité. Quelles que soient les croyances ou les limitations religieuses, ce problème doit trouver une solution pour nos soeurs qui sont dans le désarroi, le désespoir et se retrouvent seules et démunies devant ces drames. Les hommes ont pris leur plaisir et se déchargent du reste.
Cela devrait aussi s’accompagner d’une sensibilisation ciblée dans les collèges et lycées pour l’utilisation des moyens contraceptifs.
Mais bon… c’est toujours la même histoire. Les hommes profitent, décident et vitupèrent, mais ce sont les femmes qui subissent.
Seneweb