Les candidats de l’opposition à la présidentielle ont exprimé au cours d’une conférence de presse organisée le samedi 4 mai courant, leur vive dénonciation de ce qu’ils ont qualifié « de pratiques du régime en place », l’accusant de sélectionner ses concurrents pour les prochaines élections présidentielles du 29 juin 2024.
Le pays souffre d’une situation tragique à différents niveaux en raison de la mauvaise gestion et de la corruption, de la destruction de tous les acquis démocratiques, du manque de respect de la Constitution et des lois, de l’injustice délibérée, de la persécution des citoyens et des abus commis contre le peuple en plus de la confiscation de ses votes et de ses opinions, ont rendu public les candidats dans une déclaration.
Ils ont souligné aussi la nécessité que les élections présidentielles soient inclusives et transparentes, appelant à l’unité face l’’injustice et la marginalisation.
Les candidats à la présidentielle prévue le 29 juin prochain ont précisé par ailleurs avoir consacré cette journée à la solidarité avec le peuple et à leur lutte contre l’assassinat de journalistes et la destruction de leurs institutions, appelant à se solidariser d’eux afin de provoquer le changement attendu.