La fête de l’Aid Al Adha commence plutôt que prévue pour l’Exécutif mauritanien. L’action gouvernemental doit tourner au ralenti à partir de ce mardi et garder probablement le même rythme d’ici le 18 juillet prochain, soit près de 15 jours de vacances réligieuses.
Partant du proverbe disant, le chat parti les souris dansent, autrement dit «lorsque le supérieur est absent, les subalternes profitent de leur liberté », le départ hier soir de l’homme de fort Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à destination des Lieux Saints pour effectuer le pèlerinage, sera l’occasion d’or pour les membres du gouvernement pour déserter leurs bureaux et s’accorder sur le compte du contribuable des agréables moments de fête.
Rien ne peut gâcher cette atmosphère de pagaille et de gaspillage public en Mauritanie où l’Aid Adha est régulièrement fêté avec tous les excès, même par les familles moyennes, avec des dépenses qui représentent cumulées des mois de salaires.
Enfin, pour entrer dans le vif du sujet, le Président Ghazouani, a quitté Nouakchott le mardi 5 juillet courant vers 1 heure du matin, en direction de Médine, où il accomplira les prières dans la mosquée du Noble Prophète Paix et Salut sur Lui et visitera la tombe du Prophète, avant de se rendre, à l’instar de tous les pèlerins du monde, à La Mecque Al-Mukarramah.
Pour la première fois depuis 2019, la ville la plus sainte de l’islam accueillera un million de fidèles, dont 850.000 venus de l’étranger, pour le grand pèlerinage annuel dont les rites commencent officiellement mercredi.
En 2021, pour limiter la propagation du virus, seuls 60.000 résidents d’Arabie saoudite avaient été autorisés à faire le pèlerinage et à peine un millier l’année précédente – contre 2,5 millions de musulmans du monde entier en 2019.
L’un des cinq piliers de l’islam, le hajj consiste en une série de rites devant être accomplis sur cinq jours, à La Mecque et dans la région avoisinante, par tout musulman qui en a les moyens, au moins une fois dans sa vie.
Agences