Le Conseil d’Affaires Britannique Mauritanien (MBBC) est disposé à placer d’importants investissements en Mauritanie, encouragé dans cette démarche par les considérables efforts déployés par les autorités mauritaniennes, notamment le ministère des affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs et son fer de lance l’Agence de Promotion des Investissements en Mauritanie (APIM), pour inciter les investisseurs à fructifier leurs capitaux dans ce pays.
Mais, le risque lié plus à l’instabilité politique dans des Etats comme la Mauritanie, qu’aux prometteuses opportunités d’investissement de ce pays aux potentialités économiques immenses et futur Etat pétrolier, interpellent la conscience de tout chercheur de gain à exiger des garanties de fonds.
C’est ce que le MBBC a fondamentalement requis auprès de l’APIM, dans ses activités envisagées dans le pays et afin de mettre en œuvre ses projets d’investissements, dont la finalité est certes de réaliser des profits, mais également de contribuer au développement en Mauritanie, dans le cadre d’un partenariat « gagnant-gagnant ».
La directrice générale de l’APIM Madame Aïssata Lam a reçu ce mardi 7 décembre courant dans son bureau dans la capitale mauritanienne Nouakchott, le directeur fondateur et le président de la MBBC, respectivement Ms Pieter Tesch et Mathhew Anderson, rappelle-t-on.
Les responsables du MBBC avaient exprimé au cours de cette audience, leur volonté de coopération avec l’Agence à travers la signature d’une convention de partenariat.
L’initiative s’inscrit dans le cadre de l’investissement dans les projets de développement partenariat public-privé (PPP), notamment dans les domaines de l’éducation et de l’hydraulique.
Les garanties de fonds permettent aux investisseurs de se protéger contre certaines catégories de risques, liés au placement de leurs capitaux dans des espaces relativement peu sûrs et dont les gouvernants offrent cette caution afin d’attirer les investisseurs réticents