Le Groupement Général de la Sécurité Routière (GGSR) a mis en garde les automobilistes contre de géants et dangereux nid-poule sis sur la route Nouakchott-Nouadhibou, plus exactement au niveau du PK 160 en allant de Nouakchott vers la capitale économique.
Un bon reflex de nos agents routiers qui mérite d’être salué, dés lors où il permettre de sauver des vies, mais cache fort malheureusement un amateurisme omniprésent des autorités chargées de l’entretien routier.
En effet, il est du devoir du fameux « service public », ce slogan du pouvoir du président Ghazouani, scandé à toutes occasions petites et grandes, que ces autorités soient pas être seulement les premières à donner l’alerte et à dresser des panneaux de déviation pour éviter que des pertes humaines ne soient enregistrées, mais également à procéder dans les plus délais à rendre opérationnel le tronçon abimé et à haut risque.
Certes, ni le ministère de l’Equipement et des Transports, ni non plus l’Etablissement de l’Entretien Routier (ETER) ne manquent de gros moyens pour colmater dans un premier temps et immédiatement cette partie de la route, en attendant, également sans tarder à reconstruire cette partie du bitume.
Mais gare à cette stade aux surfacturations, pour faire un bon travail, pour renflouer les poches des hauts responsables et leurs complices parmi les petits agents qui s’empêchent de dénoncer afin de pouvoir garder leur emploi et assurer en conséquence la nourriture de leurs familles.
Selon des sources qui ont parcouru la partie impraticable et dangereuse de l’axe Nouakchott-Nouadhibou, les nids-de-poule au PK 160 et plus se trouvent de part et d’autre de la ville aurifère Chami.
Il y a aussi des bosses sur la route qui peuvent être fatales pour les véhicules circulant à vive-allure et les poids lourds surchargés et non avisés sur ces dommages dus aux pluies diluviennes qui s’étaient abattues dernièrement sur la zone.
Des langues de sables couvrent de temps en temps et par endroit l’axe partiellement abimé, entre Boulanouar – Nouadhibou.
Plusieurs tronçons de l’intérieur, ne satisfasant pas dans leur majorité aux normes techniques internationales en termes de construction dans un relief hostile par nature, avaient été rasés par les torrents au cours de ces dernières semaines.
Les efforts gouvernementaux en vue de leur restauration sont quasi-inexistants, parfois lents et tantôt insuffisants pour résister à de nouveaux déferlements des eaux de pluie.
Msekine Mauritanie «pauvre Mauritanie »