Les leaders des Forces Progressistes du Changement (FPC) sont restés fidèles à leur lutte de longue haleine, , renouvelant aux Pouvoirs Publics mauritaniens, les exigences sans lesquelles, cette Patrie ne vivra jamais une véritable réconciliation nationale.
En effet, les FPC ont appelé dans un communiqué publié à l’occasion de la célébration du 61e anniversaire de la fête de l’indépendance nationale, le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani et son gouvernement, qu’ils indexent, comme leurs prédécesseurs, exception fait de feu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, qui avait engagé un processus suscitant de grands espoirs, avant d’être déposé par Ould Abdel Aziz, de tentative de volonté ferme de solder le dossier du passif humanitaire et consorts, à restituer les dépouilles des pendus du 28 novembre 1990 à leurs familles.
Elles ont requis également l’application du devoir de vérité, du devoir de justice, du devoir de mémoire, des réparations matérielles et morales pleines et entières ; au bout du processus la nécessité du pardon.
Un appel a été aussi lance à tous les mauritaniens afin d’avoir une pensée pieuse de recueillement pour ces victimes du racisme , du chauvinisme et de la barbarie humaine.
Ci-après l’intégralité du communiqué des FPC dirigées par l’infatigable combattant pour une Mauritanie juste et réconciliée avec elle-même, qui a su résisté jusqu’à aujourd’hui aux appels lancés par les différents régimes mauritaniens afin de le détourner de ses convictions, même tout récemment à l’occasion des concertations politiques en cours:
« Le 28 Novembre ne pourra plus jamais être, pour tous, ce jour d’optimisme symbolisant la renaissance à la dignité et à la liberté du peuple mauritanien tout entier.
Depuis le 28 novembre 1990, ce qui aurait dû rester un grand jour- symbole de notre libération du colonialisme français s’est transformé en un Jour de douleur, de deuil, de grande tristesse pour toute la communauté négro-africaine, et en particulier pour toutes celles et tous ceux qui ont perdu des êtres chers.
En effet, le 28 novembre 1990, le pouvoir arabo-berbère, symbolisé par le régime du Colonel ould Taya, fait pendre, de sang froid par leurs frères d’arme, 28 soldats noirs mauritaniens, pour fêter le trentième anniversaire du pays ! Ils ont été pendus pour célébrer l’arabité exclusive de la Mauritanie, en solidarité avec l’Irak de Saddam Hussein, et parce qu’ils étaient noirs et non arabes.
Depuis, ils gisent dans la solitude des fosses anonymes. Depuis, ils attendent des sépultures décentes…
Par devoir de mémoire et par exigence morale, nous Forces Progressistes du Changement ( FPC), demandons à toutes celles et à tous ceux qui aspirent à l’unité de notre pays – la Mauritanie- à ceux qui croient au respect des droits humains, d’avoir, en ce jour, une pensée pieuse de recueillement pour ces victimes du racisme , du chauvinisme et de la barbarie humaine.
Nous Forces Progressistes du Changement (FPC), exigeons du gouvernement mauritanien actuel qui tente par des artifices de solder ce dossier :
– La restitution des dépouilles des pendus du 28 novembre 1990 à leurs familles,
– L’ application du devoir de vérité, du devoir de justice, du devoir de mémoire, des réparations matérielles et morales pleines et entières ; au bout du processus la nécessité du pardon.
La Paix des cœurs et des esprits, pour une véritable réconciliation nationale, passe nécessairement par là.
La lutte continue!
Nouakchott le 27 Novembre 2021.
Le département de la Communication