Donald Trump est destitué pour la deuxième fois par la chambre basse du congres Américain controlée par les démocrates. Plusieurs membres du parti républicain ont voté pour destituer le président Donald Trump en raison de son rôle dans la prise d’assaut meurtrière du Congrès la semaine dernière.
Les démocrates accusent M. Trump d’avoir incité ses partisans à prendre d’assaut le bâtiment du Capitole lors d’un discours avant l’émeute, et devraient faire pression pour un vote visant à mettre en cause – ce qui signifie accuser officiellement – le président d’incitation à l’insurrection. Le président n’a pas assumé la responsabilité des violences.
M. Trump est le premier président américain à être mis en examen à deux reprises. Il est devenu le troisième président à être mis en accusation en décembre 2019 pour avoir enfreint la loi en demandant à l’Ukraine d’enquêter sur M. Biden lors de l’élection. Le Sénat l’a innocenté lors d’un procès.
Après cette mise en examen, le Sénat organisera un procès pour déterminer sa culpabilité. Une majorité des deux tiers serait nécessaire pour condamner M. Trump, ce qui signifie qu’au moins 17 républicains devraient voter pour sa condamnation.
Selon le New York Times, jusqu’à 20 sénateurs républicains étaient prêts à condamner le président. On ne sait pas quand un procès pourrait avoir lieu, mais il est peu probable qu’il puisse être terminé après que M. Trump quitte ses fonctions, le 20 janvier.
Le Sénat pourrait également utiliser ce procès en destitution pour organiser un vote qui empêcherait M. Trump de se présenter à nouveau aux élections.
Selon le New York Times, le leader républicain du Sénat, Mitch McConnell, a révélé à ses interlocuteurs qu’il était heureux que les démocrates veuillent mettre le président en accusation, car il pensait que cela contribuerait à débarrasser le parti républicain de M. Trump.
Auparavant, le Parlement avait adopté par 223-205 voix une résolution demandant au vice-président Mike Pence d’aider à évincer M. Trump en utilisant le 25ème amendement, qui permettrait au cabinet de destituer le président s’il est jugé incapable d’exercer ses fonctions. Mais M. Pence a envoyé une lettre à la présidente Nancy Pelosi mardi soir, refusant d’agir.