C’est demain lundi 6 juin courant, que débuteront sur toute l’étendue du territoire national, les épreuves du concours national d’entrée en première année du collège qui se poursuivront pour la dernière journée, le lendemain mardi.
Les journées du mercredi, jeudi et vendredi (8,9 et 10 juin 2022) verront quant à elles l’organisation de celui du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC).
Interviendra par la suite une pause en raison du week-end (11 et 12 juin), avant que les candidats au Baccalauréat ne soient soumis aux mêmes épreuves pour décrocher ce précieux sésame les 13, 14, 15 et 16 juin 2022 soient lundi, mardi, mercredi et jeudi.
Les sessionnaires à concours du bac subiront les épreuves complémentaires les 18 et 19 juin 2022.
On en déduit qu’à partir du 6 jusqu’au 19 juin, la Mauritanie sera en période de concours nationaux, où il est de coutume de couper l’Internet, pour lutter contre la tricherie et les fuites d’examen, selon le gouvernement.
Ces interruptions interviennent quotidiennement entre 8h et 12h et l’après-midi entre 15h et 19h.
Une mesure qui affecte sérieusement les activités économiques dans tout le pays, à un moment où la Mauritanie bat le plein pour relever les défis de l’investissement et de l’autosuffisance alimentaire, devenus corollaires des performances numériques.
Il serait alors plus utile pour le pays et pour assurer une bonne organisation de ces concours de jouer sur la surveillance en interdisant l’accès des téléphones tant aux élèves qu’aux surveillants, dans les salles d’examen pendant les épreuves.
Il y a toujours un risque à courir dans ce cadre, mais c’est à relativiser comparativement à une coupure aussi longue.
L’option la moins onéreuse pour une économie vulnérable telle que celle de la Mauritanie qui pourra en porter un sérieux coup en passant près de jour hors connexion, sera à ne pas douter de mettre en place un infaillible dispositif de surveillance.
Tous les Etats voisins comme le Mali et le Sénégal organisent leurs concours sans jamais couper l’internet, rappelle-t-on.