L’actuel régime, ses symboles, ses proches « matrimoniaux » et ses clients seront trainés à l’horizon 2030 au plus tard, de la même manière, avec les mêmes résultats et pour les mêmes raisons que son prédécesseur, a posté sur sa page Facebook, le député à l’Assemblée nationale Mohamed Bouya Ould Cheikh Mohamed Fadel.
Le parlementaire s’est exprimé en ces propos, en réaction aux récentes révélations faites par les médias sur les biens de l’ancien président Mohamed Ould Abdul Aziz et de sa famille, indique le confrère Alakhbar.
Ceux qui le flattent aujourd’hui, qu’ils placent près de lui et leur accorde des pouvoirs extraordinaires et plénipotentiaires, seront déclarés exempts de toute poursuite, tandis que les richesses de ses maîtres à sa prise de fonction et à son départ seront publiés et comparés, comme il en sera de même pour les procédés utilisés pour détourner, pour instrumentaliser la garde présidentielle, ses portes arrières, ses navires, son or, son fer, sa fondation de bienfaisance ; abandonné ainsi à son propre triste sort par ses clients et ses démons, a-t-il tweeté.
Si nous avions un minimum de morale, de justice indépendante et de foi en la Patrie, aucun des 300 prévenus inculpés dans le procès-verbal de la commission d’enquête parlementaire et convoqués par la police chargée des crimes économiques et financiers, n’aurait échappé au renvoi signifié récemment par le pôle anticorruption au Parquet général, a-t-il publié.
Le ministère public n’aurait également pas pu accuser en premier temps 29 seulement parmi eux et définitivement 13, après avoir acquitté 2 et maintenu 11 dans cette mascarade ; le tout en perspective d’un procès sélectif et vindicatif, consacrant la politique de toute humiliation d’un militaire de son prédécesseur ; cette pratique dont les jours sont loin de prendre fin
« Est-ce que quelque chose a changé ? », s’est-il interrogé, qualifiant les informations détaillées publiées par les médias sur les crimes commis par ceux qui sont applaudis par la société, les thuriféraires et les hypocrites, de suffisants pour provoquer un choc sur notre conception de ceux qui nous gouverne. »
Des présidents, des ministres et des entourages : des vols en masse, une contrebande organisée, complaisance dans le crime, dissimulation de faits, pillage systématique des richesses, instrumentation des fonctions, soumission aux autorités, propriété foncière, exécution d’ordres illégaux et complicité au crime
Tous ces maux se poursuivent encore dans leurs formes les plus hideuses et avec les manières les plus abjectes avec comme axiome, un président remplace un président et item pour le gendre, le frère, le ministre, la tribu, la région