Il n’y a pas de quoi paniquer!. C’est la réponse catégorique faite hier mercredi 1er décembre courant, par le ministre de la santé Dr Sidi Ould Zahaf, à l’un des journalistes, l’ayant interpellé sur ce qu’il a appelé une présence inquiétante de la grippe porcine dans le pays.
Ce n’est pas si dangereux, dira le ministre qui s’exprimait à l’occasion de la séance des commentaires faits par des membres du gouvernement des résultats de la réunion du Conseil des ministres tenue quelques heures auparavant.
Pour Zahaf, il y deux options privilégiées pour faire face à cette grippe. Certains choisissent de vacciner les populations une à deux fois par an, et d’autres font de la sensibilisation, notamment dans les pays où le climat est plutôt aride.
Et de souligner que les mêmes mesures barrières employées contre le Covid-19, sont celles qu’il faut conserver pour se prémunir de la grippe porcine, faisant remarquer, dans un souci semble-t-il de rassurer davantage les citoyens, que les services de santé ont reçu une note quant à la prise en charge des patients atteints par ce virus
Les Services vétérinaires du Ministère du Développement Rural En Mauritanie, avaient notifié le 2 février dernier à l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) un foyer de grippe aviaire hautement pathogène à virus A(H5N1) dans les plans d’eau du parc national de Diawling dans la Commune de Ndiago, dans le département de Keur Massene, rappelle-t-on.
Sur une population de 16 000 Pélicans blanc (Pelecanus onocrotalus) 475 ont été retrouvés morts le 27 janvier.