L’ex directeur de publication du « Le Calame », l’un des journaux indépendants les plus crédibles des médias mauritaniens et ancien directeur général de l’organe étatique, l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), Moussa Ould Hamed, vient d’accorder un entretien, dans lequel, il livre ses impressions sur le Gouvernement 3 du Président Mohamed Ould Ghazouani, récemment nommé.
Ould Hamed, fin connaisseur des problèmes politiques et sociaux dont souffre le pays, notamment ceux qui entravent depuis des décennies la cohésion sociale, ne cache pas son optimisme, quant au règlement de certaines questions cruciales, dont le passif humanitaire.
« Au plan socio-politique, il y a le défi de la consolidation de la concorde nationale. Depuis l’arrivée de Ghazouani, il a essayé d’apaiser la scène politique mauritanienne qui était agitée depuis deux voire trois décennies. Ces efforts doivent prendre en compte aussi d’autres questions comme le passif humanitaire, le cas de l’esclavage ou l’organisation des élections », dit-il à APA.
« Mais je crois qu’avec l’arrivée du ministre-secrétaire général de la présidence, très sérieux et compétent, on peut avoir de l’optimisme par rapport au règlement de ces questions », ajoute Ould Hamed.
Le ministre-secrétaire général de la présidence est Yahya Ould Ahmed Waghef, dont certains médias et certains politiques expérimentés semblent unanimes sur ses compétences incontestées, qu’ils tiennent à tout prix à mettre en exergue, privilégiant s’engager dans cette voie plutôt que s’attarder ses défauts ayant fait les choux gras de certains sites, dont sa moralité et ses effractions « fabriquées de toutes pièces » selon les admirateurs de Ould Waghef, au cours de sa longue carrière au sein d’un sérail gangrené jusqu’à l’os par la mauvaise gestion.
On prête par ailleurs à Ould Waghef, d’être la cheville ouvrière sous le président feu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi dont il était le Premier ministre, de la feuille de route de retour des déportés mauritaniens au bercail et de son volet relatif à une ferme volonté d’arriver à un règlement du passif humanitaire et à la réconciliation mauritano-mauritanienne