ujourd’hui, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne annoncent qu’elles reconnaissent l’État de Palestine. Chacun d’entre nous va maintenant entreprendre les démarches nationales nécessaires pour donner effet à cette décision. Je suis convaincu que d’autres pays se joindront à nous pour prendre cette mesure importante dans les semaines à venir », déclarait ce mercredi matin en conférence de presse le premier ministre irlandais Simon Harris.
Les premiers ministres norvégien, Jonas Gahr Støre, et espagnol, Pedro Sánchez, ont confirmé cet engagement.
La Slovénie et Malte ont déjà le projet de reconnaître rapidement la Palestine.
Quelque 140 des 193 États membres de l’ONU reconnaissent l’existence de l’État palestinien: principalement des États africains, asiatiques, d’Amérique centrale et du Sud, de l’ancienne URSS et de l’Europe de l’Est. En revanche, les pays d’Amérique du Nord et la plupart de ceux d’Europe de l’Ouest ne le font pas. La Suède, l’Islande et le Vatican étaient les exceptions jusqu’à ce mercredi.
sraël a réagi avec colère, en rappelant les ambassadeurs en Irlande et en Norvège « pour consultations » et en insinuant que les trois nouveaux États qui reconnaissent la Palestine font passer le message que « le terrorisme paie ».
Mais que change cette décision de reconnaissance? « L’État palestinien est déjà un État et n’a pas réellement besoin de cette reconnaissance. Mais lorsqu’un État en reconnaît formellement un autre, cela établit entre eux des relations bilatérales: ouverture d’un consulat, d’une ambassade », explique Anne Lagerwall, professeure à la Faculté de droit de l’ULB et spécialiste du droit international.
L’ECHO