Trois opposants ont été arrêtés par les autorités, a indiqué le porte-parole du parti Pastef, Ousseynou Ly. Dans la capitale, le leader de l’opposition Ousmane Sonko et le maire de Dakar Barthélémy Dias n’ont pas pu sortir de chez eux.
Au Sénégal, les violences durant les manifestations non-autorisées organisées hier vendredi 17 juin courant par l’opposition ont fait au 3 morts selon la Croix-Rouge.
Trois (3) Sénégalais sont morts lors des manifestations. Onze (11) blessés dont 8 grièvement sont également hospitalisés à l’hôpital Ziguinchor.
Après l’enfant mort carbonisé des suites des gaz lacrymogènes, deux (2) autres individus sont décédés dans le Sud du pays à Bignona.
Le premier a été atteint par balle, quant au second, l’origine du décès reste à préciser.
Ce qui porte à trois (3) le nombre de décès lors des manifestations de la coalition Yewwi Askan Wi
On est sortis pour exprimer notre colère uniquement parce qu’on est indignés dans ce pays », explique Bala Mbaye. « J’ai deux femmes, des enfants et du travail, mais je manifeste pour le Sénégal, qui n’appartient pas au président Macky Sall. En tant qu’opposant, on l’a soutenu parce qu’il subissait l’injustice et maintenant, c’est lui qui impose cette injustice, ça ne peut plus durer ! »
« La loi « parle » à tous mais chacun l’interprète comme il veut », ajoute Barada. « C’est vrai que la manifestation était interdite, mais ils pouvaient manifester pacifiquement comme ils l’ont fait le 8 juin ! »
D’autres victimes seraient à déplorer en Casamance, ont affirmé certains médias et l’opposition. Les manifestants dénonçaient l’invalidation de la liste de Yewwi Askan Wi pour les élections législatives prévues pour le 31 juillet prochain.
Agences