Il pleut à Nouakchott, depuis 12h20mn de ce samedi 18 juin courant. De fines averses qui interviennent après une nuit de forte canicule dans la capitale mauritanienne et des précipitations intermittentes enregistrées dans diverses régions de l’Est, du Centre et du Sud ayant dépassé dans certaines localités la barre de 50mm.
L’Office de Météorologie avait bien précisé dans ses prévisions, des probables pluies faibles à moyennes sur toute l’étendue du territoire national.
Ces averses sont une bénédiction divine pour les personnes âgées issus des milieux paupérisés qui n’ont pas les moyens de se procurer des Clim ; les petits ventilateurs n’étant que du vent chaud.
Rares sont les noukchottois qui ont pu dormir vendredi soir, même ceux qui ont monté sur les terrasses. Les premières matinées étaient également chaudes sous un ciel nuageux
Avec l’insécurité grandissante et la contrainte de s’enfermer chez soi, la canicule s’est trouvée renforcée, surtout que la plupart des maisons des familles vulnérables sont des foyers pour les moustiques et les insectes.
Avec une capitale assagie par les dépôts d’ordures, les cadavres et une année d’exposition à la défécation à l’air libre, même dans les quartiers ministériels et administratifs, ces pluies légères ne rafraichiront la capitale que relativement, laissant place à aux odeurs nauséabondes, surtout au niveau des marchés et des lieux publics
Ces averses, qui arrosent Nouakchott et les précipitations enregistrées à l’intérieur annoncent un hivernage précoce dont la Mauritanie, résolument engagée dans la lutte pour l’autosuffisance alimentaire et la révolution agraire, pour en tirer profit, surtout au lendemain de l’appel d’alarme lancé par les Nations Unies contre une dure sècheresse qui profile à l’horizon au Sahel