Présent lors du lancement de la coalition de l’opposition nommée « Yewwi Askan Wi », Bougane Guèye avait quitté la salle, quelques instants avant la signature de la charte. Après avoir officialisé son retrait de cette coalition, il a décidé de sortir du silence pour s’expliquer. Il fait ainsi 4 révélations, qui l’ont poussé à prendre la porte.
« Dieu merci. Notre départ a réglé quelque chose. Dans la structuration qu’on nous a présentée au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, le trio a dit que seules les initiateurs ont droit à la présidence tournante« , a-t-il d’abord déclaré, félicitant Déthié Fall d’avoir taper du poing sur la table pour dénoncer ce choix.
« Ils ont dit qu’en cas de litige, il doit y avoir un comité d’arbitrage qui sera au-dessus de la conférence des leaders. Mais que seuls les initiateurs composeront ledit comité », a aussi révélé Bougane Guèye Dany.
Le troisième problème, pour Bougane, est les investitures. « Ils (Ndlr : Pur, Pastef, Taxawu Ndakaru) ont dit que les investitures arrivées, il y aura ce qu’on appelle le droit de préemption : si, par exemple, Gueum Sa Bopp gagne dans une commune quelconque, personne n’a le droit d’y choisir un candidat avant eux« , dénonce-t-il, rapporte Senego.
« Ils ont aussi dit que si le trio ne se trouve pas dans l’instance où on choisit, on doit se référer à la dernière élection – présidentielle – pour voir qui était deuxième. Et c’est celui qui va choisir« , a-t-il ajouté.
Le leader ajoute que ce qu’il a vu dans cette coalition n’est ni plus ni moins que du cannibalisme entre politiciens.
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