Des documents et données viennent de révéler un scandale retentissant dans la fonction publique et plus précisément, dans l’Inspection générale des finances.
En effet, plus de 50% des membres de ladite l’Inspection ne remplissent pas les conditions de nomination au poste telles qu’elles sont spécifiées dans le décret régissant le travail de l’inspection.
Ce qui posé un gros problème quant à leur aptitude à exercer un travail de contrôle de qualité, sachant également que leur effectif, qui a largement dépassé le nombre légal fixé, constitue un lourd fardeau pour le budget de l’Etat, qui s’ajoute à leur rendement nul en tant qu’acteurs publics injectés dans l’administration pour assainir les finances publiques et détecter les failles.
L’Inspection Générale des Finances est un organe de contrôle rattaché au Ministre des Finances, chargé du contrôle de la gestion des finances publiques dans les différents départements gouvernementaux, rappelle-t-on.
Cet organe est composé d’inspecteurs généraux et d’auditeurs dont le nombre ne doit pas dépasser 12 pour la première catégorie et 24 pour la seconde.
Les membres de ladite inspection qui ne jouissent pas des critères requis pour y travailler sont au nombre de 35, ce qui représente plus de 50% de l’ensemble de son personnel, qui dépasse 70 employés.
Le Décret n° 135/2005, modifiant le Décret 137/2004, fixe plusieurs conditions d’accès à l’Inspection générale des finances.
L’article 4 du décret précise qu’il est exigé que les inspecteurs généraux et les auditeurs soient exclusivement rattachés au corps financier.
Le membre doit jouir de dix ans d’expérience dans le domaine des finances ou de la Cour des comptes, ou avoir exercé des activités liées à la gestion des finances publiques dans l’un des établissements publics, indique l’article 5.
On compte parmi les membres qui ne remplissent pas les conditions de recrutement à l’Inspection des Finances des arrivants venus de divers départements gouvernementaux non issus du cycle des Finances.