A 12 ans, Macky, un garçon comme tous les autres de son âge, était peut-être loin de s’imaginer qu’un jour il deviendrait l’un des présidents les plus populaires et les plus compétents du Sénégal. Pourtant, déjà, en 1973, il était persuadé qu’il deviendrait quelqu’un d’important.
Depuis les années 73, très jeune, Macky Sall, savait toujours ce qu’il devait faire et pourquoi il devait le faire. Et c’est peut-être pourquoi, En 2012 il avait été investi quatrième président de la République du Sénégal. Une consécration et une récompense pour un homme, qui est né politique sur un champ de bataille, une bataille continue pour faire de son pays ce qu’il reflète aujourd’hui. Un pays émergent, un pays avancé qui baigne dans un développement à la base multiforme et multisectoriel.
Premier Ministre de son pays de 2004 à 2007, sénégalais de synthèses -(comme il aime le dire lui-même de lui-même)-, Pulaar de race, sérère de culture, politicien de profil, progressiste, stratège de la bonne gouvernance, Macky Sall, est une véritable fusion de réussites dans tous les domaines.
En 2007 sa personnalité politique est fortement est prise pour cible. Son fauteuil de président de l’Assemblée Nationale du Sénégal est fortement secoué par l’affaire Karim Wade.
En 2008, il est affaibli par les multiples assauts politiques de ses anciens coéquipiers politiques mais comme le roseau ne rompt pas. A cette date, il quitte le Parti Démocratique Sénégalais, poussé par la petite porte. En 2009, appuyé par une coalition, il lance une vaste offensive politique, remporte les élections à Fatick, et dans quinze collectivités locales.
Halpoular, de sang, sérère de culture, français de formation académique, africain de vision, stratège, technocrate, politologue, expert financier et économique, Macky Sall, personnalité publique internationale, s’est forgé son propre Label. Depuis son entrée sur la scène politique il incarne la tendance progressiste du Sénégal.
Le regard tourné vers le monde moderne, allergique à la mauvaise gestion des affaires publiques, engagé au présent pour le développement du pays au futur, Macky Sall, a travaillé au présent pour les générations avenirs d’un pays qu’il a protégé et défendu de toutes ses forces et ses compétences politiques douze ans durant contre la banalisation de la violence
En 2019, réélu au premier tour pour un second mandat de cinq ans, (2019 à 2024), le petit talibé qui se déplaçait dans sa ville natale à dos d’âne ou sur une charrette a offert à son pays des joyaux de dernière génération dans divers domaines. Celui du portuaire, de l’aéroportuaire, du sportif, de l’Energie, de l’agriculture et du transport public.
Il fera donc ses adieux à un pays auquel, il l’a prouvé, il est patriotiquement très attaché et pour lequel il a servi de bouclier de défense contre une série d’avalanches d’agressions et de coups politiques très bas et , très violents.
La tête haute, il quittera le Palais laissant derrière lui un Sénégal propulsé vers les horizons des années 2050.
Grand-croix de l’Ordre national du Lion, Grand officier de la Légion d’honneur de la France, Grand officier de l’Ordre de la Pléiade de la Francophonie, Grande Croix de l’Ordre de l’Etat de Palestine, Docteur Honoris Causa de l’Université d’Abomey du Bénin, Docteur Honoris Causa de l’Université Suisse de Genève, Docteur Honoris Causa, de l’Université Pukyong de de Corée, Docteur Honoris Causa du Conservatoire des Arts et des Métiers de France, Membre honoraire de l’Académie Française des Sciences d’Outre-Mer, Macky Sall, (62 ans cette année), est une véritable fusion nucléaire composite d’Etudes académiques approfondies, d’expériences politiques de haut niveau et d’une bonne gouvernance tournée vers l’avenir.
Mohamed Chighali
Journaliste indépendant