L’Algérie a émis des réserves quant à la déclaration finale de la réunion arabe d’urgence sur la situation en Palestine, lors de sa session extraordinaire, qui s’est tenue dans la capitale égyptienne, Le Caire.
Mercredi soir, le Conseil de la Ligue arabe s’est réuni au niveau ministériel, où il a discuté des moyens de mettre fin à « l’agression israélienne et de parvenir à la paix et à la sécurité ».
La délégation algérienne a émis des réserves sur les résultats de la déclaration finale, qui exigeait « une cessation immédiate de la guerre israélienne dans la bande de Gaza » et condamnait « les massacres de civils des deux côtés ».
Il s’agit d’une note écrite sous le communiqué final de la réunion, dont une copie a été obtenue par le correspondant d’Anadolu.
« L’Algérie se distancie de tout ce qui assimile le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination pour établir un État souverain sur la base des frontières de 1967, aux pratiques de l’entité sioniste qui viole les chartes et les résolutions de la légitimité internationale », lit-on dans la note.
La délégation algérienne présente à la réunion était conduite par le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf, qui a appelé dans son discours à dénoncer « les deux poids, deux mesures dans les relations de la communauté internationale avec la cause palestinienne ».
Samedi à l’aube, le mouvement de résistance islamique Hamas et d’autres factions palestiniennes ont lancé depuis Gaza l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », en réponse aux « attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est ».
De son côté, l’armée israélienne a lancé l’opération « Épées de fer » et continue de mener des raids intensifs sur de nombreuses zones de la bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison d’un blocus israélien imposé depuis 2006.
AA