La Mauritanie et l’Union Européenne sont finalement arrivés à s’entendre et parvenir à la signature d’un nouvel accord de partenariat dans le domaine de la pèche durable.
D’une durée de six ans et renouvelable tacitement, le nouvel accord intègre désormais les éléments clefs du partenariat, a la fois en ligne avec les principes de base des stratégies des pêches de la Mauritanie et de la Politique Commune de la Pèche de l’Union Européenne.
Le protocole d’app1ication de l’accord est conclu pour une durée de cinq ans et inclut une clause de révision avant le début de sa troisième année d’app1ication.
« Les possibilités de pêche, la contrepartie financière y afférente et l’appui sectoriel ont été maintenues a leur niveau actuel soit 62 millions d’euros par an », fait savoir le nouvel accord signé entre Nouakchott et Bruxelles, mettant en exergue l’augmentation enregistrée au niveau de toutes les redevances, hormis celle relative à la sardine », souligne l’accord.
S’agissant de l’application de l’accord, les deux Parties se sont engagées a mettre tout en œuvre, afin de parvenir a une conclusion rapide des procédures préparatoires, afin d’aboutir a la signature du nouvel accord et de son protocole dans les meilleurs délais, si possible au plus tard pour le 15 novembre.
Selon le document, les deux parties ont reconnu et salué 1’esprit constructif des discussions et se sont félicitées de la conclusion du long processus de négociation, tout en reconnaissant les délais dus à la situation sanitaire globale.
Elles ont réitéré leur engagement respectif à mettre tout en œuvre pour la continuation fructueuse du partenariat tant pour ce qui concerne l’application des derniers mois du protocole actuel que pour la phase préliminaire de 1’app1ication du nouveau protocole
Les représentants européens et mauritaniens avaient repris Les 22 et 23 juillet derniers les pourparlers, afin de parvenir à un accord de pêche qui permettra à la flotte galicienne de continuer à pêcher dans les eaux du pays africain, virtuellement à cause de la pandémie de covid-19.
La principale pierre d’achoppement demeurait la contrepartie financière, étant donné que Bruxelles ne voulait pas continuer à verser 62,5 millions par an parce qu’il y a des possibilités de pêche qui ne sont pas utilisées. Elle a suggéré que 31 millions suffiraient, un chiffre qui est loin de répondre aux attentes de la Mauritanie.