L’approvisionnement en eau des oasis en Adrar au Nord du pays est un casse-tête pour le pouvoir, ces dernières années. Le ministre mauritanien de l’agriculture est en train de plancher actuellement sur un plan pour résoudre ce déficit en eau dans cette région aride du Sahara mauritanien.
L’ambition du ministre de l’Agriculture, le premier département du monde rural créé par Ould Ghazouani, est d’arriver le plus rapidement à l’autosuffisance alimentaire. Sa visite cette semaine à Atar s’inscrit dans une démarche de développer les oasis qui souffrent d’un déficit en eau.
Un plan pour mieux organiser la gestion de l’eau est en cours avec la création d’oasis pilotes pour un rendement meilleur.
L’accès facile à la propriété foncière des populations démunies est encouragé alors que dans la vallée au sud du pays, l’Etat exproprie les terres au profit d’hommes d’affaires et d’investisseurs étrangers. Un paradoxe de la nouvelle politique agricole du gouvernement qui fait plus mal aux populations du Sud.
Le dernier litige en date, le cas de la localité de Ngawlé dans le département de Tékane où les propriétaires terriens protestent contre l’accaparement de leurs terres par un homme d’affaires mauritanien.
Cherif Kane
Kassataya
Titre source : « Mauritanie : irrigation des oasis au Nord et expropriation des terres au Sud »