Pas de doute que monsieur Ahmed Yahya Ould Lekwar ne peut- être tenu responsable des crimes de son père Abdarahmane Ould Lekwar ancien directeur de la marine nationale pendant les années de braise.
Son père est assez majeur et un bon officier pour se défendre et assumer ses propres actes comme le fait bien avec culot le « flingueur de Oualata » sur la toile.
Mais quand Ahmed assume avec fierté et arrogance l’héritage du père, même ses crimes et jusqu’ à menacer de porter plainte contre tous ceux qui oseront citer son « saint de père » dans les crimes du sang il sort du jeu, son but est hors jeu. Là il aborde un autre match, un championnat national toutes catégories con-fondues.
Oui Ahmed a droit de défendre sa candidature, sa canne pour organiser sa CAN et diriger la CAF et il a droit aussi de défendre l’honneur de sa famille et l’honneur sali et salé de son père de colonel mais son droit s’arrête là.
Mais qui de droit aussi pour défendre l’honneur des martyrs d’Inal et des rescapés de l’horreur, qui ont défendu avec dignité et courage les couleurs de la « nation » sur tous les fronts, de la guerre du Sahara des années 70 jusqu’au soir de leur pendaison à Inal, un 28 novembre 1990?
Sa campagne de foot ball on s’en fout c’est son affaire et son bussiness d’homme d’affaires, nous ne sommes pas fous mais essayer de jouer à l’avocat du tortionnaire fut- il son père c’est inacceptable et inadmissible. Il trouvera les ayant- droit et autres rescapés de la terreur raciste sur le terrain de l’impunité pour défendre l’honneur de leur père et de leur patrie.
Le match de la fameuse et fumeuse loi d’auto-amnistie et du frauduleux but à la 1993 ème minute de la Tayânie n’est pas encore terminé, nous ne cherchons qu’un bon arbitre et la bonne occasion pour prolonger le derby. Les criminels et autres bras armés du système ethno-génocidaire ne seront pas épargnés à l’heure de la justice humaine en attendant au-delà la justice divine.
Point d’amalgame pour nous sur les rôles et les acteurs; nous ne sommes pas dans une vulgate théatrale ou un drame shakespearien mais sur un terrain de crime contre l’humanité, plus tragique que l’autre architecture anglaise. Rideaux, ballon au centre à la balle du tortionnaire.
Demain il fera jour!
LLC!
Kaaw Touré