Le Conseil des ministres a adopté au cours de sa réunion, tenue hier au palais présidentiel, un projet de décret fixant les conditions d’exercice de la télémédecine et les domaines de son application en Mauritanie.
« Le présent projet de décret a pour objectif de fixer les règles d’organisation, de gestion et de fonctionnement de la télémédecine en Mauritanie », indique le communiqué sanctionnant ce conclave gouvernemental, selon lequel, il vise par conséquent à définir les exigences techniques et de sécurité, ainsi que les moyens utilisés pour réaliser les actes de télémédecine et conserver les données collectées.
Revenant plus amplement sur le sujet, la ministre de la Santé Naha Mint Hamdi Ould Mouknass, a inscrit ledit projet dans le cadre de la détermination des exigences en matière technique et sécuritaire, inhérents à la pratique de la télémédecine, notamment en raison de la collecte de données personnelles dont l’usage est règlementé.
« L’usage de la télémédecine viendra renforcer le système national de santé », a-t-elle ajouté, disant qu’’elle ne se substitue pas aux personnels et infrastructures de santé présents sur tout le territoire national, mais qu’elle est plutôt complémentaire, soulignant qu’il s’agit de plus, de contribuer au désenclavement médical, en permettant à des personnes, de bénéficier, à distance, de consultations et suivis de la part de divers professionnels de santé.
La Mauritanie ne peut être à la traine, dans un domaine qui est déjà bien implanté dans les pays de la sous- région, a indiqué la ministre, selon laquelle, l’avancée technologique nous impose de nous lancer pleinement dans l’usage de la télémédecine.
En réponse à une question relative aux accidents de la route et la réactivité des services d’urgence pour le transport des victimes, la ministre a indiqué que des dispositions sont prises, pour déployer les moyens nécessaires, dont des ambulances, afin de secourir les populations, si besoin est. Cependant, elle a attiré l’attention sur le fait que les accidents de la route sont majoritairement imputables au facteur humain. De ce fait, elle a appelé les conducteurs à faire preuve de vigilance, de respect des limitations de vitesse et de responsabilité.
Avec l’AMI