Zakia, une organisation non gouvernementale active dans la ville de Nouadhibou, a déclaré que les navires turcs sont revenus en force pour piller les ressources halieutiques d’une manière insensée et indésirable.
L’organisation l’a confirmé dans une déclaration à l’opinion publique publiée ce mardi que les navires turcs pratiquent le pillage selon une procédure spécifique ajoutant qu’ils opèrent au dela du plafond ou aux limites autorisées, en connivence avec des lobbies influents.
L’ ONG Zakia se dit surpris du circulaire injuste émise par le Ministère de la Pêche concernant le retour des navires turcs pour reprendre leur pêche dans un calendrier ouvert à des quantités illimitées et suspendant la limitation du nombre de marées à 2 sorties par semaine pour les navires de la pêche côtière aux poissons petits pélagiques.
Zakia accuse le ministère de la pêche d’opérer sous la tutelle d’un groupe de lobbies qui contrôlent les articulations du ministère et contribuent plus largement au processus d’épuisement systématique des richesses marines, qui est considéré comme l’élément le plus important de l’économie nationale. Ces lobbies sont encore le seul obstacle à toute relance économique et sont les seuls bénéficiaires de cette généralisation, qui garantit leurs intérêts aux dépens du simple citoyen, qu’il soit pêcheur ou consommateur.
« Nous, Zakia, renouvelons notre mise en garde contre cette ligne que poursuit le Ministère de la Pêche et nous appelons tous les acteurs du secteur, les organisations de la société civile et l’ensemble du peuple mauritanien à affronter cette approche qui place notre économie dans la paume d’un démon, pour être une proie facile dans le ventre de ceux qui ne se soucient pas du pays ni de ses richesses ».
Rappelons que Zakia est une ONG de droit mauritanien qui opère dans le domaine de la protection de l’environnement et des ressources naturelles du pays. Elle a à son actif plusieurs activités ayant porté leurs droits. Son combat contre les usines de farine et d’huile de poisson est de notoriété publique.