Le drame s’est manifesté pour la première fois depuis le dimanche 20 juin courant au parc du banc d’Arguin, après la constatation des premiers échouages massifs et mystérieux sur près de 5 km de la plage, de milliers de poissons appartenant à plus d’une cinquantaine d’espèces.
L’alerte fut aussitôt donnée et des enquêtes diligentées par les organismes spécialisés locaux en la matière ayant permis d’arriver à des constats dont la localisation du site d’échouage situé entre sur la plage entre les Caps Tafarit et Tagarit, les espèces les plus touchées (le lasser africain, l’éthmalose, les sardinelles, les poissons chats et les carangidés).
Les causes de l’échouage demeurent toujours inconnues, selon un communiqué publié par le Parc National du Banc d’Arguin (PNBA) à cet effet, selon lequel, les investigations se poursuivent, afin d’identifier la cause des échouages des poissons en si grandes quantités, promettant d’informer le public de tout nouveau élément permettant de cerner les origines de cette catastrophe écologique maritime.
Pour des raisons préventives face à un désastre toujours incompréhensible, l’Administration du PNBA a décidé, à titre de mesure conservatoire, la fermeture temporaire du campement touristique d’Arkeiss et l’usage de la plage entre les Caps Tafarit et Tagarit en plus de l’organisation d’une campagne de nettoyage de la dite plage au parc Banc d’Arguin.
Une catastrophe qui n’est pas sans précédent
Un échouage semblable, mais ayant concerné cette fois une seule espèce à près de 99%, à savoir le mulet noir, à la différence du présent cas du PNBA où 53 espèces ont été identifiées, avait eu lieu en septembre dernier.
Les investigations menées à l’époque avaient conduit les experts des catastrophes maritimes à privilégier l’hypothèse d’un échouage massif dû à un manque d’oxygène.
Fin avril dernier, les équipes de surveillance d’une autre réserve naturelle protégée mauritanienne, à savoir le parc national de Diawling, sis plutôt, dans la partie de la côte sud mauritanienne, près de la frontière avec le Sénégal, avaient découvert quant à eux l’échouage d’une baleine (rorqual) de 22 mètres de long, rappelle-t-on.
Connue depuis ces dernièrers décennies pour être l’une des côtes les plus poissonneuses du monde, mais fortement exposée à la pèche illicite menée par de gros chalutiers asiatiques ainsi que menacées par les impacts environnementaux qui accompagnent les perspectives de l’exploitation du gaz offshore, les eaux territoriales mauritaniennes, présentent probablement au fur et à mesure du rêve de l’Etat pétrolier, les risques sérieux pour la faune aquatique dont les espèces avaient émigrer des autres océans pour élire domicile dans son paisble large.
Connue depuis ces dernières décennies pour être l’une des côtes les plus poissonneuses du monde, mais fortement exposée à la pèche illicite menée par de gros chalutiers asiatiques ainsi que menacées par les impacts environnementaux qui accompagnent les perspectives de l’exploitation du gaz offshore, les eaux territoriales mauritaniennes, présentent probablement au fur et à mesure du rêve de l’Etat pétrolier, les risques sérieux pour la faune aquatique dont les espèces avaient émigrer des autres océans pour élire domicile dans son paisible large.
Non loin de cet environnement maritime en forte ébullition, rappelons la vive polémique ayant opposé la semaine passée le géant gazier et pétrolier British Petroleum à Unearthed, la branche médiatique de l’ONG internationale Greenpeace, lorsque cette dernière à accusé le plan d’action de BP pour le champ gazier « Sénégalo-mauritanien » Great Tortue Ahmeyim (GTA) phase 1 de ne pas refléter « les bonnes pratiques internationales pour aider à protéger la biodiversité marine dans la zone d’emprise du projet ».
Rétorquant la société affirme dans un droit de réponse sa conviction que « l’activité de la pêche peut durablement coexister avec nos opérations », rappelant également son étude d’impact environnemental et social est également arrivée à la même conclusion.