Le ministre de la Santé a réceptionné hier dimanche 14 novembre courant, un nouveau lot de vaccins Johnson & Johnson, le deuxième du genre accordé par les États-Unis d’Amérique à la Mauritanie.
Le lot composé de 168 000 doses du vaccin Johnson, s’inscrit dans le cadre du soutien américain apporté aux efforts du gouvernement mauritanien dans la lutte contre la pandémie du Covid-19 et visant à vacciner le plus grand nombre de citoyens et résidents du pays dont l’objectif d’immuniser 2,6 millions personnes.
« La réception aujourd’hui de cette quantité de vaccins anti-Covid 19 de la part des États-Unis d’Amérique, avec l’appui technique et technique de l’OMS et de l’UNICEF, représente le meilleur exemple de solidarité internationale », a affirmé à cette occasion le ministre de la santé Dr Sidi Ould Zahaf, remerciant le Président, le gouvernement et le peuple américains, pour cette initiative et louant le rôle de l’Organisation mondiale de la santé et de l’UNICEF pour leur soutien continu pour obtenir des vaccins et faire face à la pandémie.
Le danger que représente la pandémie du coronavirus existe toujours, a mis en exergue quant à elle, à l’occasion de cette réception organisée à l’aéroport international Oumtounsy de Nouakchott, l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique accréditée en Mauritanie, Mme Cynthia Kircht, notant qu’en dépit des intenses efforts menés à travers le monde, les résultats obtenus pour surmonter la pandémie demeurent en deçà des prévisions.
Et de souligner la nécessité d’unir les efforts internationaux annoncés par le président américain Joe Biden récemment lors du sommet qui s’est tenu en septembre dernier, et d’exploiter toutes les capacités nécessaires. Pour cela l’engagement de tous les partenaires demeure indispensable pour contenir la pandémie.
Le directeur général de la santé, le conseiller chargé de la communication duy Département et des Représentants de l’OMS et de l’UNICEF en Mauritanie étaient présents à cette cérémonie de réception.
Non loin de ce sujet, les États-Unis ont rouvert le 8 novembre dernier leurs frontières terrestres et aériennes aux voyageurs vaccinés contre le Covid-19, rappelle-t-on.
Une mesure qui intervient après vingt mois de restrictions particulièrement mal vécues en Europe ou chez les voisins mexicains et canadiens.
Certains les africains qui ont beaucoup de compatriotes expatriés pour des raison de travail et autres au pays de l’Oncle Sam avaient également souffert du « travel ban » imposé par Donald Trump en 2020, puis confirmé par son successeur Joe Biden