Deux formations politiques de l’opposition ont signé un accord avec le gouvernement. Cet accord sera-t-il le début d’une ouverture des portefeuilles ministériels pour l’opposition. Depuis le début du règne de Ghazouani il y a une incompétence des ministres et des critiques acharnées de l’opposition. Le gouvernement a cherché et trouvé une astuce de faire rentrer quelques membre de l’opposition pour améliorer son image au sein de l’opinion internationale sur la bonne gouvernance.
La formation d’un nouveau gouvernement, étendu à l’opposition, constitue une nouvelle étape dans la normalisation de la situation politique en Mauritanie après cet accord. Au cours des dernières semaines, le débat politique a donné une place centrale au dialogue et à la démocratie participative.
Dans le cas d’un gouvernement d’union nationale l’opposition ne disparaît pas. Elle ne fait que se déplacer au lieu de se présenter comme une disjonction. Elle prend la forme d’une soumission alternative, toutefois une forme faible de participation. Voilà qui explique à mon avis l’intérêt manifesté récemment par le gouvernement à l’égard des consultations. Certains ont acquiescé en attente des autres. Wait and see !