Le parti du Front Républicain pour l’Unité et la Démocratie (FRUD) a tenu hier samedi 11 septembre une conférence de presse sous son leader Diop Amadou Tijane. Ce dernier a fait part de la position du parti sur les questions d’actualité en Mauritanie.
Sur la question du dialogue le FRUD réclame un dialogue inclusif regroupants tous les couches concernée sans exclusion de thématique et sans tabou.
Monsieur Diop a rappelé que tous les dialogues précédents ont échoué du fait de la non reconnaissance des problèmes Mauritaniens
“…6 dialogues se sont tenus et voués à l’échec sans exception parce que ces dialogues n’ont pas remplis des conditions nécessaires qui sont censées réussir”. Déclare Diop.
“…qu’il ne peut pas y avoir un dialogue sérieux s’il n’y pas un objectif affiché c’est dire la recherches des solutions des problèmes. On ne peut pas y arriver sans reconnaître l’existence des problèmes”. Ajoute t-il.
Le leader du FRUD a souligné que son parti ne peut pas aller au dialogue sans la question du passif humanitaire qu’il qualifie de génocide en Mauritanie.
Rappelons que le président Ghazouani avait dit qu’un dialogue n’est pas nécessaire du moment que le pays n’est pas en crise de ce faite déclare Diop que ces consultations (dialogue) sont voués à l’échec.
Diop Amadou Tijane a fait le tour de l’ensembles des problèmes de la Mauritanie depuis l’indépendance et réclame que justice soit faite par des crimes commis par des militaires à l’égard des officiers négro-mauritaniens laissant derrière eux des veuves et orphelins.
Diop a rappelé que ce problème n’est seulement des veuves et orphelins mais un problème de la Mauritanie toute entière.
“Pour la réussite d’un dialogue il faut lever la voile sur tous ce qui peut blessé”. Déclare Diop. Le FRUD réclame l’abrogation de la loi d’amnistie de 1993 qui protège les génocidaires et traiter de façon sérieux la question du passif humanitaire.
“Un jour ou un autre la justice sera rendue. Si elle n’est pas rendue par les hommes elle sera rendue par Dieu. On ne peut pas commettre un crime de sang et être protégé par une loi”. Martèle Amadou Tijane.
Sur la question de l’ancien président, Mohamed Ould Abdel Aziz, Diop rappelle que ça doit être un dossier de justice et pas de politique.
“Nous demandons que l’ancien président soit jugé et si sa culpabilité est établie, que les sanctions pénales s’appliquent contre lui, au cas échéant qu’il retrouve sa liberté”.
“Le rapport de la commission d’enquête a impliqué une centaine de personnes tous accusées mais ils sont libre pourquoi pas l’ancien président. Le FRUD recommande à la justice de faire sa part de chose. Abdel Aziz est prison parce qu’il est présumé coupable alors que des criminelles (génocidaires) sont en libertés”. Déclare Diop.
« Si la culpabilité de l’ancien président s’est avéré….cette équipe qui nous gouverne n’est pas qualifié…s’il y a malversation financière de l’ancien président cela ne peut pas se faire en dehors de ceux qui nous dirigent actuellement ainsi de des généraux et diplomates ». Ajoute Diop.
Enfin le FRUD demande l’audit de l’armée durant ces 10 dernières années à sa tête l’actuel président Mohamed Ould Ghazouani. Une commission indépendante doit être créée pour éclaircir la gestion de l’armée comme ceux qui ont été faite de la SNIM, SONIMEX, ENER, Banque Centrale… ou des responsables ont été accusées de mauvaise gestion.