Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Niang Mamadou a reconnu officiellement, ce mardi 28 février courant, l’existence d’un manque cruel de professeurs universitaires.
Une réflexion, menée au niveau du département pour parvenir à la résolution de ce problème, a débouché sur deux options, a ajouté le ministre au cours de la conférence de presse organisée par des membres du Gouvernement pour commenter les résultats du Conseil ministériel tenue quelques heures auparavant.
Et dire : la première remonte à l’ancien système selon lequel l’on peut accéder à l’ENS à partir du baccalauréat.
Cette option a été toutefois exclue en raison d’inadéquation avec le contexte actuel et les textes en vigueur, qui stipulent que les professeurs doivent avoir le master ou la licence, au minimum.
La seconde option a été de voir comment peut-on régler cet échec au niveau de l’université à travers l’ouverture de nouvelles filières afin que la formation soit en adéquation avec les programmes de formation au niveau de l’ENS
Des formations certifiées en pédagogie seront lancées sur le court terme, au profit des prestataires qui seront mobilisés chaque année.