Le président de la république Mohamed ould Ghazouani dans une interview à jeune Afrique a rejeté tout discours de dialogue national affirmant que le pays n’est pas en situation de crise.
« Nous sommes ouvert à l’opposition et à la société civile. Il est possible que nous ayons des visions et des programmes différents, mais nous nous rencontrons pour entendre les pointS de vue » déclare Ghazouani.
Il a souligné qu’au lieu de dialoguer, nous allons organiser une consultation qui, nous espérons donner des résultats positifs, pour l’intérêt de la nation.
Sur le retour de l’ancien président Maawiya, Ghazouani a déclaré qu’il n’a jamais parlé avec le Qatar du retour d’Ould Taya en Mauritanie, et la décision d’y rester est due à son désir personnel et quand il décidera d’y retourner, il reviendra certainement.
Sur le retour de Bouamatou, Ould Ghazwani a souligné dès que la justice a annulé le mémorandum de suivi contre Mohamed Ould Bouamatou et Mustafa Ould Imam Shafi, il est devenu naturel pour eux de retourner dans leur pays et ils vivent actuellement en tant que citoyens jouissant de liberté d’expression et de mouvement.
Sur son deuxième mandat le président a déclaré d’être prématuré, estimant que cela créerait une atmosphère propice à une campagne électorale inopportune. Ajoutant « Lorsque j’annoncerai ma candidature, cela créera une atmosphère de campagne électorale, au lieu d’une atmosphère de travail ».
Sur l’ancien président Mohamed ould Abdel Aziz qui est actuellement en prison, le président mauritanien déclare que « la séparation des pouvoirs ne me permet pas de parler de ce dossier ». Sur la question s’il croie personnellement qu’Ould Abdel Aziz est coupable, le président a répondu « je ne suis pas un juge pour dire s’il est coupable ou non ».