La seconde édition du festival des villes anciennes, sous le magistère du président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, la dixième depuis la création de cet important événement culturel, religieux et socioéconomique, ne sera pas reportée cette année après l’avoir été en 2020 en raison de la propagation de la pandémie à travers le monde.
Ledit festival se tiendra, sauf en cas de force majeure, fin octobre prochain à Ouadane, fort probablement à la fin de la deuxième dizaine de ce mois, quasiment en concomitance avec la célébration de la fête du Maouloud (naissance du Prophète Paix et Salut sur Lui) prévue vers les environs du 17 octobre 2021.
Le gouvernement est d’ores et déjà à pied d’œuvre pour assurer un éclatant succès de ce grand rendez-vous culturel, religieux et socioéconomique, notamment en innovant en matière d’organisation de cette dixième édition, à travers l’adoption de l’esprit de concertation avec les acteurs locaux, afin d’arriver à des résultats meilleurs, bénéfiques et inédits.
Une rencontre entre les officiels, représentés par le ministre de la culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du Gouvernement, Moktar Ould Dahi d’une part et les élus, cadres et notables de Ouadane, a été organisée dans ce cadre.
Objectif : les impliquer et se concerter avec eux sur les voies et moyens, les meilleurs pour la réussite du festival des anciennes villes ainsi que pour garantir des retombées positives certaines sur les populations de cette cité civilisationnelle et historique.
Il s’agit d’une nouvelle et sans précédent approche en la matière prônée par les dirigeants de Nouakchott, privilégiant l’action publique concertée avec les bases afin d’optimiser ses impacts et éviter de dissiper vainement les efforts de l’Etat pour un événement annuel dont le cout financier est très élevé.
« Cette nouvelle version du festival sera, Inchaallah, mieux organisée que les précédentes, tant dans sa forme, que dans son contenu ou du niveau des investissements dont la cité bénéficiera », a affirmé le ministre à ses interlocuteurs.
Pour le gouvernement, il s’agit de privilégier une approche participative qui prend en compte les différentes dimensions du développement dans l’organisation du festival, afin de maximiser ses retombées positives sur les autochtones.
Réagissant à cette approche, les interlocuteurs du ministre de la Culture ont salué cette approche qui met au-devant de ses objectifs fondamentaux, l’amélioration de leurs conditions de vie et de développement.
Les autorités mauritaniennes avaient reporté en septembre 2020 cette édition dixième édition du festival des villes anciennes, rappelle-t-on.
Le coup d’envoi des activités de la 9ème édition du Festival des villes anciennes avait été le 10 novembre 2019 par le président Ould Ghazouani, au moment où il venait juste de faire ses premiers trois mois à la direction du pays.