La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) était réunie les 16 et 17 juillet à Kidal. Les ex-rebelles de la CMA, qui contrôlent toujours cette importante ville du nord-est du Mali, déplorent « avec inquiétude l’abandon de la mise en œuvre de l’Accord (d’Alger) notamment depuis l’avènement de la transition », et haussent le ton.
C’est la première fois que les ex-rebelles de la CMA ne réaffirment pas leur attachement à l’accord de paix d’Alger : « Nous sommes plus que fâchés », reconnaît l’un des responsables du mouvement armé, qui contrôle toujours la ville de Kidal, au nord-est du Mali, non loin de la frontière algérienne.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), alliance de groupes touareg et nationalistes arabes du Nord créée en 2014, alors en rébellion contre le pouvoir central, puis signataire d’un accord de paix avec Bamako en 2015, affirme aussi suivre avec « beaucoup d’inquiétude la dégradation continue de la situation socio-politique » au Mali.
Dans son communiqué, la CMA « condamne toutes les formes de violences et de terreurs exercées sur la population civile » et « déplore l’absence d’une réponse appropriée à cette situation dramatique ». Elle « note avec inquiétude l’abandon de la mise en œuvre de l’Accord (d’Alger) depuis l’avènement de la transition »
RFI