L’attaquant du SA Spinalien Madan Samba s’apprête à vivre la première expérience internationale de sa carrière. Convoqué ce jeudi pour le prochain rassemblement de l’équipe de Mauritanie (du 19 au 27 septembre), l’homme de 28 ans ne cache pas sa fierté.
Madan Samba vit un rêve éveillé. Après avoir rejoint le SA Spinalien (N2) à l’aube de l’été , le natif de Saint-Dié s’apprête à écrire l’une des plus belles pages de sa carrière. En effet, il vient d’être convoqué pour la première fois en sélection mauritanienne. Un aboutissement pour l’homme de 28 ans : « C’est une très grande fierté. J’ai toujours voulu porter le maillot de la Mauritanie. C’est une très belle opportunité pour moi. Je veux me donner à fond pour ce pays, celui de mes parents », savoure l’attaquant spinalien.
En voyant son nom apparaître dans le groupe dévoilé par le sélectionneur mauritanien Amir Abdou ce jeudi à 14 heures, Madan Samba vient d’entrer dans une autre dimension. Même si ce dernier reconnaît avoir eu du mal à croire à cette sélection : « J’ai reçu un coup de fil du sélectionneur lundi soir pour me dire qu’il comptait sur moi pour le prochain rassemblement. J’ai été surpris. Je pensais même que c’était une blague ».
« C’est maintenant ou jamais »
Le Déodatien est attendu du 19 au 27 septembre (« je suis disponible pour le match du SAS face à Colmar ce samedi », précise le n°11 spinalien) pour le stage des Mourabitounes à Rabat (Maroc) et devrait donc participer aux deux matchs amicaux de la Mauritanie au stade Bachir de Mohammédia face au Bénin (le samedi 24 septembre) et au Congo (le mardi 27 septembre).
Après des premiers pas réussis sous la tunique spinalienne , mais freinés par sa suspension de trois matchs après son exclusion à Saint-Maur , Madan Samba voit cette sélection comme « une juste récompense du travail accompli depuis plusieurs saisons ». Déterminé à « se donner à fond pour ce maillot », le Déodatien entend profiter de chaque seconde et « marquer les esprits si le coach fait appel à moi ». Une nouvelle expérience dans sa carrière qui pourrait éventuellement en amener d’autres : « J’ai 28 ans. C’est maintenant ou jamais ».
Vosgesmatin