« Insaf peut poursuivre ses demandes de parrainage suicidaires et diviseurs mais, pour le candidat Bocar Oumar BA, l’unité de la diaspora après l’élection est primordiale. » Sammba Ndeet
La françafrique s’était déjà invité au meeting d’ouverture de la campagne insaf avec le maire de Bobigny qui appelait les mauritaniens à voter pour Issa Manséga Ansoumane Diawara (IMAD). Un scandale qui n’a été que très peu révélé par les autres candidats à la députation Europe.
Pensez-vous qu’un maire de Boully ou de Moudjéria oserait enjoindre aux français de l’Etranger de voter pour un député français qu’il aurait choisi pour eux? Non. Parce que la France est souveraine et ces citoyens n’ont pas besoin qu’un élu étranger leur indique comment remplir leur bulletin de vote.
Insaf considère la Mauritanie comme toujours une colonie de la France. La Francafrique prospère sur l’axe Paris-Nouakchott et la dernière à être piégée par insaf est la brave Mariame Cissé, une franco-mauritanienne dont l’écharpe de maire-adjointe vient d’être écorchée par une prise de partie pour insaf, un parti ayant un présumé assassin comme chef de file aux législatives.
Rappelons que certains candidats ont été honorés par la présence de binationaux et adjoints au maire de grandes villes françaises, mais sans solliciter un soutien officiel. Le candidat Bocar Oumar BA par exemple est assez intelligent pour comprendre tous les problèmes que cela peut générer si on dressait les élus franco-mauritaniens les uns contre les autres et le préjudice que cela peut entraîner pour les citoyens qu’ils représentent ici, la détérioration des rapports entre les mauritaniens de la Diaspora qui habitent dans les villes de ces élus. Voilà pourquoi les élus européens ne doivent pas s’inviter dans cette campagne législative certes en Europe, mais mauritano-mauritanienne. Les effets de ces soutiens retourneront comme un boomerang à insaf, sémeur conscient de discorde et de zizanie pour remporter à tout prix un siège de député.
Mais le plus dangereux est ce soutien d’IMAD par Amadou BA*, 37 ans, un franco-mauritanien imam de la mosquée de Cergy-Pontoise, une ville avec une forte communauté mauritanienne et sénégalaise. Trop c’est trop ! Insaf veut amener la campagne jusque dans nos salles de prière, instrumentaliser l’islam comme il le fait en Mauritanie pour endormir et domineréternellement les opprimés. Combien d’imams vont mordre à l’hameçon du camp Meguett ?
Amadou BA qui est d’une famille maraboutique déclare fièrement que « l’imamat c’est quelque chose qui passe de père en fils ». Non! Les temps ont changé et le savoir n’est pas héréditaire.
Insaf peut poursuivre ses demandes de parrainage suicidaires et diviseurs mais, pour le candidat Bocar Oumar BA, l’unité de la diaspora après l’élection est primordiale.
5 mai 2023
Sammba Ndeet
*Amadou BA est le Président du Conseil National des Imams de France (CNI), une structure créée à l’initiative de l’Elysée après la décapitation en 2020 de l’enseignant Samuel Paty. Une charte de l’Islam de France avait été rédigée.
Cet imam aurait-il confondu CNI et CENI? Tout laisse penser que ce bâtisseur de la mosquée de Cergy aurait été floué par les réseaux de la Francafrique pour le compte de dictatures africaines.
Amadou BA est-il conscient qu’il a piétiné la laïcité prônée par son pays de résidence, cette nécessaire séparation entre la religion et la politique? Cet homme bien intégré et respecté devrait rectifier au plus vite ce soutien au parti-Etat dévastateur de tous ces principes moraux. Un homme qui soutient un Etat raciste et génocidaire devrait s’interdire toute parole ou position publique, arrêter sa lutte contre le terrorisme et les et les crimes, dissduader un musulman d’expulser un autre musulman de sa maison…la junte mauritanienne a fait tout cela aux noirs non arabes, à la famille de cet imam, et le calvaire continue au pays.