«Mes propos ont été déformés et sortis de leur contexte». C’est ce que semble dire le président du parlement mauritanien, le député Cheikh Ould Baya, en réaction, aux mauvais échos causés par sa récente interview accordée au Magazine Jeune Afrique et dont le public n’a pas encore connaissance de l’intégralité.
« Les politiques doivent-ils se méfier des journalistes? Ces derniers déforment-ils vraiment les propos des hommes politiques aussi souvent que ces derniers l’affirment? », s’interrogeait à propos de ce genre de clasch médiatique « slate.fr » en 2012.
Ainsi pour dire, le président du Parlement mauritanien, Cheikh Ould Baya a quasiment accusé le Magazine Jeune Afrique d’avoir déformé ses propos, sinon d’avoir mal formulé et sorti de leur contexte les réponses qu’il a faites aux questions que ce célèbre média panafricain lui avait posées.
Mes réponses ont été formulées d’une manière qui n’exprimait pas mon intention et ma conviction, a-t-il affirmé, dans ce qui s’apparente, à une mise au point, sur ledit entretien, qui a indigné plus d’un observateur et profondément révolté le palais de Nouakchott et sa machine de Communication.
D’ailleurs, un raz-de-marée de réactions tantôt de stupéfaction, tantôt de frustration, à l’interview accordée par Ould Baya à Jeune Afrique a inondé les réseaux sociaux et occupé les pages de garde des sites et les manchettes des journaux.
Ould Baya a critiqué la formulation du contenu de son discours sur le différend entre l’ancien et l’actuel présidents, respectivement Mohamed Ould Abdel Aziz et Mohamed Ould El Ghazouani, qualifiant la formulation faite sur ce point de contraire à l’essentiel de l’entretien.
« L’entretien était exclusivement sur le parti et sa référence, d’ailleurs tranchée par les membres de l’UPR, l’ex parti au pouvoir devenu INSAV, et ne portait donc pas, ni sur la forme, ni non plus sur le fond du différend, a tenté de se dédouaner le président du parlement, de l’entretien réalisé par un Magazine de notoriété qui ne manquera pas de réagir à ces graves accusations, de nature à nuire à sa réputation de plus d’un demi siècle
Vrai ou faux?
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