Malgré les multiples tentatives de stopper l’inévitable détérioration de position de la pseudo RASD, le Général Saïd Changriha, l’homme à tout faire en Algérie, a envoyé son Ministre des Affaires Etrangères, sieur Sabri Boukadoum, dans plusieurs capitales africaines pour amadouer de nombreux Chefs d’État sur le dossier du Sahara marocain et ce, à la veille du 34ème Sommet de l’Union Africaine (UA) qui se tient les 06 et 07 février 2021 à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Mais , ses tentatives se sont avérées vaines et sans fondement juridiques.et sa vaine tentative d’approcher le Président Tshisekedi, qui assurera dans quelques jours la Présidence de l’UA pour une année, a été un total fiasco.
L’objectif pour l’amuseur Sabri Boukadoumétait d’éviter toute tentative des alliés du Maroc de suspendre des rangs de l’Union Africaine la fantomatique RASD qui se prévaut du soutien agissant et intéressé de l’Algérie.
Aussi, non satisfait de ses pérégrinations africaines, Boukadoum est parti chercher du soutien auprès de Stef Blok, son homologue des Pays-Bas, avec lequel il a évoqué au téléphone les questions se rapportant à la Libye, le Sahara marocain, le Mali et le Sahel.
Toute cette agitation est la démonstration parfaite que la position du régime algérien n’a jamais été aussi fragile sur la question du Sahara marocain et que la junte du Général Saïd Changriha utilise tous les moyens possibles, y compris la situation en Kabylie ou encore le Hirak, pour détourner l’attention du peuple algérien de la grave situation économique et de la crise alimentaire dans un pays proche de la faillite, malgré les ressources en pétrole et en gaz.
C’est donc un régime algérien très isolé sur la scène internationale en général et au sein de l’Union Africaine en particulier, qui tente à nouveau de faire diversion sur le dossier du Sahara marocain, en tentant vainement de réactiver le CPS, que Préside son Ambassadeur Smail Chergui.
Cette nouvelle manœuvre s’explique par le fait que le régime algérien appréhende mal la prochaine Présidence de la Troïka de l’Union Africaine par le Président de la République du Congo, Etienne Tshisekedi, qui remplacera ainsi le Sud-Africain Cyril Ramaphosa, allié du régime algérien.
Honte à ces dirigeants algériens, décédés ou vivants, qui s’engraissent telles des truies depuis l’indépendance de l’Algérie sur le dos du peuple algérien mais aussi de nombreux peuples africains.
Il suffit de rappeler que le 04 janvier 1961, alors que l’Algérie était un territoire français et non pas une colonie ou un protectorat, Feu Sa Majesté Mohammed V avait réuni à Casablanca une Conférence Internationale, dans le but d’adopter la Charte de Casablanca, et de favoriser une unité continentale ; un panafricanisme qui animait le groupe de Casablanca, au début des années 60, trouve aujourd’hui sa continuité dans une nouvelle génération des leaders africains.
Pour rappel, Feu Sa Majesté Hassan II disait qu’entre la Tunisie et le Maroc, il y a des animaux.
Aujourd’hui, ces dirigeants algériens doivent passer à la caisse !
Farid Mnebhi.