Un nouveau défi à relever pour l’infatigable ministre des Affaires économiques, et de la Promotion des secteurs productifs , M. Ousmane Mamoud Kane, livrera ses résultats dans les prochains jours.
Réputé par ses qualités de négociateur hors pair et de fonctionnaire international de renom, jouissant d’une excellence notoriété dans les finances internationales et régionales, tout porte à dire, que Monsieur Economie, ne reviendra pas, eu égard à ses expériences, les mains bredouilles de la capitale française Paris, en direction de laquelle, il ‘est envolé ce lundi matin 3 janvier courant.
Le ministre aura au cours de ce déplacement des entretiens avec le président du Club de Paris et ses hauts responsables portant sur le dossier de la dette, indique-t-on officiellement.
« Le profil de notre dette est insoutenable. Elle représente 55 % de notre produit intérieur brut. Nous pouvons la rembourser certes, mais nous avons tellement de priorités que nous aimerions réaménager le service de cette dette. Nous avons un mur devant nous, à partir de 2023-2024 », avait-il confié en mai dernier.
De tels propos s’harmonisent à ne pas en douter, parfaitement avec ce déplacement de haute portée de M. Kane Ousmane, toujours déterminé à jouer toutes les cartes pour arracher une annulation totale ou partielle de la lourde dette mauritanienne, le cas échant obtenir son rééchelonnement pour ne pas asphyxier le travail gigantesque abattu dans les domaines des investissements au cours des derniers années et d’être par ailleurs, maximum adaptée aux grandes ambitions de la Mauritanie consistant à jeter ses propres jalons de développement et de devenir à moyen et long terme un Etat solvable et pourquoi pas, eu égard à ses potentialités économiques immenses et aux perspectives gazières et pétrolières de plus en plus proches, de devenir, un pays prêteur.
La contrainte posée au pouvoir de Nouakchott de consacrer la totalité du budget de l’Etat au remboursement de la dette, avait conduit le gouvernement à demander à deux cabinets de l’aider « à savoir où nous en sommes et comment développer des priorités pour raser le mur qui nous attend ! », avait déclaré l’année dernière le ministre.