La saison de pêche des requins de la corruption semble mal partie pour les limiers de l’Inspection Général de l’Etat, qui avaient suscité par le grosse capture d’hier dimanche dans la soirée, de vifs espoirs de réaliser un véritable tournant dans la lutte contre ce fléau qui gangrène le corps de l’Etat.
Mais c’est finalement à un coup de théâtre que l’opinion publique, prise de suspens, s’est finalement faite surprendre.
En effet, cela n’aura duré que 12 heures seulement, quant à cette arrestation du Directeur Général du port de la pêche artisanale de Nouadhibou dit port de la Baie du repos Mohamed Vall Ould Youssef, qui aussitôt arrêté avec deux de ses collaborateurs, a été aussitôt relâché.
Une nouvelle qui fait douche froide depuis son annonce dans les milieux politiques et économiques, qui nourrissaient depuis le lundi soir un grand espoir de voir enfin, la bataille contre la corruption s’engager inéluctablement dans la bonne voie, celle même de laquelle, elle a toujours dévié depuis l’arrivée des militaires au pouvoir en 1978, jusqu’à ce jour.
Ould Youssef a été blanchi des soupçons portés contre lui, ont rapporté plusieurs sources, selon lesquelles, il retrouve ses fonctions de patron du port de la Baie du repos .
Les limiers de l’IGE sollicités par le Président Ghazouani à travailler laborieusement et à donner des résultats probants dans les plus brefs délais, seraient-ils allés très vite en besogne, confondant le premier inspecté à « un requin » de la malversation ?
Toujours est-il, que même s’il n’a rien à reprocher en matière de bonne gestion, le simple fait qu’il soit mauritanien et d’avoir dirigé la Socogim et le port de la pêche artisanale, tout en circulant dans des voitures de luxe de dernier cri et par ailleurs d’être le premier bailleur de fonds des activités politiciennes de l’UPR au pouvoir, Ould Youssef ne peut être un monsieur propre à 100%.
Comme nous le disions par ailleurs dans un précédent article, ce cas est loin d’être isolé et ils sont des centaines de suceurs à continuer à piller en toute impunité les richesses du pays.