Le 7 septembre 2022, était une date importante pour l’ancien président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.
En effet, accusé d’enrichissement illicite, de recel et de blanchiment d’argent, l’homme, jouit désormais de sa liberté, après l’expiration hier mercredi à 23h 59 mn de la période légale du contrôle judiciaire dont il fait l’objet depuis juin 2021.
C’est une demi-victoire pour le Collectif de défense de l’ex Chef de l’Etat qui n’a pas cédé devant la puissante machine judiciaire de l’Etat et son armée d’avocats, publiant régulièrement des communiqués de dénonciation et de condamnation de la détention illégale de son client.
Notre client jouit désormais de sa pleine liberté et tient fermement à un procès public, a affirmé le membre du Collectif de l’ancien président, Me Mohamed El-Mamy Moulaye Ely.
Le président Ould Abdel Aziz tient fermement à son droit son droit à un procès public et équitable, affirme-t-il.
Pourquoi un procès est public ?
La justice ne doit pas être rendue clandestinement, afin d’éviter des soupçons sur sa partialité. La justice doit donc être publique (art. 5 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen). Ainsi, et par principe, les débats sont publics.