La France et les Etats-Unis ont réaffirmé leur engagement à coopérer dans la lutte contre le terrorisme, en particulier dans la région du Sahel, a déclaré hier vendredi 12 novembre courant à Paris la vice-présidente américaine Kamala Harris.
« Nous avons à ce sujet la même préoccupation liée aux défis auxquels sont actuellement confrontés les pays du Sahel », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à la suite d’un entretien avec le président français Emmanuel Macron.
« Parmi les nombreuses priorités que nous partageons, nous nous préoccupons de ce qu’il convient de faire face aux violences en cours et aux violences potentielles », a-t-elle ajouté.
Le président français a également reçu vendredi à l’Elysée le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le président du conseil militaire de transition tchadien, Mahamat Idriss Deby, et le président nigérien Mohamed Bazoum, pour évoquer la lutte contre les groupes djihadistes dans la bande sahélo-saharienne.
Ils ont notamment « évoqué les activités opérationnelles à venir de la force conjointe du G5 Sahel », selon un communiqué de l’Elysée. Le sujet devait également être abordé lors d’une réunion à Paris des ministres français et russes des Affaires étrangères et de la Défense.
Jeudi, la Russie a balayé les préoccupations françaises quant à un possible partenariat de sécurité entre le Mali et la société privée russe Wagner, soulignant qu’il appartenait aux seules autorités de Bamako de décider de leur stratégie dans la lutte contre les groupes djihadistes au Sahel.
Kamala Harris est arrivée mardi en France pour une visite de cinq jours, marquée notamment par sa participation à la Conférence internationale sur la Libye.
Reuters